eaux usées
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CT : Les eaux usées produites par les 10 millions d’habitants de l’agglomération parisienne représentent quelques 30 m3/s, un débit équivalent au débit naturel de la Seine en période estivale… Riches en matières organiques, ammoniaque, phosphates, mais aussi en substances dangereuses que l’industrie répand sur le marché domestique (produits lessiviels, peintures, médicaments), ces eaux doivent être traitées en station d’épuration avant d’être rejetées à la rivière.

S : CNRS – http://www2.cnrs.fr/presse/thema/642.htm (consulté le 7.06.2014)

N : 1. – eaux (nfpl) : EAU n. f. (pl. Eaux). XIe siècle, egua et ewe. Du latin aqua. Devenu au XIIe siècle aive, aigue, eve, puis eaue (XIIIe siècle) dont l’e final a disparu au XVIe siècle.
– usées (adjfpl) : Participe du verbe user. Provenç et espagn. usar ; ital. usare ; verbe dérivé du latin usus, usage.

  • Eaux usées, eaux souillées par l’usage.

2. Eaux souillées par l’usage qui en a été fait.
3. Les eaux usées d’origine domestique ou industrielle sont généralement rejetées dans un dispositif d’évacuation, voire d’assainissement.
4. Certaines eaux de ruissellement, qui, notamment en milieu urbain, sont souvent plus contaminées que les eaux usées d’origine domestique, sont considérées comme des eaux usées.
5. Eaux dont la pollution et l’impureté biologique résultent directement ou indirectement d’une activité humaine (domestique, industrielle, etc.).
6. Le terme eaux usées est employé comme générique pour désigner à la fois les eaux ménagères (qui comprennent notamment les eaux de cuisine, de lavage et les eaux-vannes) et les eaux industrielles, qui sont de nature très diverse.
7. Le terme eaux usées est parfois synonyme d’eaux d’égout.
8. Les termes eaux usées, eaux résiduaires et eaux résiduelles se rencontrent généralement au pluriel mais sont aussi attestés au singulier.
9. Le projet BIOGNVAL vise à optimiser l’utilisation de ressources disponibles en valorisant le biogaz issu du traitement des eaux usées en une énergie renouvelable : un biocarburant. Afin de se défaire des contraintes logistiques liées à son transport, il a aussi pour objectif la production de biométhane liquéfié (bio-GNL) nécessitant une association innovante entre des procédés d’épuration de biogaz et de liquéfaction de méthane. La production actuelle de biométhane liquide à l’échelle internationale n’est pas très développée. Le projet aidera à augmenter l’expérience en matière d’épuration et de production de biométhane et CO2 liquides.

S : 1. DAF (consulté le 27.01.2017) ; LITTRÉ (consulté le 27.01.2017). 2 à 4. FT – https://lc.cx/Jpz6 (consulté le 27.01.2017). 5 à 8. GDT – http://www.ulinks.fr/12nfw (consulté le 23.08.2014). 9. http://www.developpement-durable.gouv.fr/Investissements-d-avenir-soutien-a.html (consulté le 27.01.2017).

SYN : eaux résiduaires, eaux résiduelles.

S : GDT – http://www.ulinks.fr/12nfw (consulté le 23.08.2014)

RC : eaux grises, eaux noires, énergie renouvelable, pollution diffuse.