CG : nf
CT : BILBOQUET : système français de type bouée houlomotrice . Le projet Bilboquet qui a été co-labellisé par nos partenaires, les Pôle Mer Bretagne et Pôle Mer PACA, est porté par D2M, spécialisé dans l’offshore et la défense. D2M possède une implantation à Houston (Texas) et à la Seyne-sur-Mer. C’est cette filiale qui est porteuse du projet Bilboquet. Si ce projet de récupérateur d’énergie de la houle n’est pas sans rappeler, du point de vue technologique, le Power Buoy de l’américain OceanPower technologies, c’est qu’il appartient à la même catégorie de systèmes de récupérations de l’énergie des vagues. Ces systèmes relativement légers récupèrent l’énergie de la houle, grâce au mouvement relatif d’un flotteur guidé entraînant une génératrice. Dans le cas de Bilboquet : une colonne ancrée, dont le faible mouvement sert de point de référence au système flottant oscillant avec la houle, supporte les équipements principaux. Le flotteur qui suit les mouvements ascendant et descendant de la houle avec une amplitude maximisée, transmet son énergie par l’intermédiaire d’une crémaillère et d’une transmission mécanique à haut rendement.
S : http://energiesdelamer.blogspot.com.es/2010/12/bilboquet-systeme-francais-de-type.html (consulté le 12.06.2014)
N : 1. bouée (nf) : XIVe siècle, boue. Probablement emprunté du moyen néerlandais boeye.
MARINE. Corps flottant amarré au fond de l’eau et qui sert à signaler un écueil ou une épave dangereuse, à baliser un chenal, à indiquer des passages pour la navigation.
houlomotrice (adj f):
- de houle : XVe siècle. Probablement emprunté, par l’intermédiaire du normand houle, « cavité ; cavité où se retirent les poissons au bord d’une rivière », de l’ancien scandinave hol, « caverne ». Mouvement d’ondulation de la surface de la mer, sans déferlement de vagues et sans bruit.
- motrice : XXe siècle. Forme féminine substantivée de moteur II : MOTEUR , -TRICE adj. XVIe siècle. De même origine que moteur I (XIVe siècle. Emprunté du latin motor, « celui qui remue »). Qui engendre ou qui communique le mouvement.
2. Le projet d’énergie houlomotrice utilise notamment d’énormes flotteurs ancrés sur le fond marin (20 à 50m de profondeur). La houle provoque des mouvements de va-et-vient, qui actionnement des pompes hydrauliques.
Ces pompes mettent de l’eau sous haute-pression, par une turbine hydroélectrique située à terre. C’est un réel avantage en terme de maintenance.
Cette turbine est ensuite reliée au réseau électrique domestique.
Un de ces flotteurs, ou bouées, situés à environ 1-2m de la surface de la terre, peut produire 80 kW d’électricité. La nouvelle génération de flotteurs a un diamètre de 11m et peut produire jusqu’à 240 kW.
Le câble en acier reliant la bouée au fond des mers permet de transférer l’énergie du mouvement vertical vers la pompe hydraulique.
La pompe située dans le fond marin, transforme l’énergie cinétique en énergie hydraulique. L’eau est alors injecté dans un circuit à haute-pression jusqu’au littoral. Une fois l’eau arrivée à la turbine hydroélectrique, celle-ci perd sa pression et revient à la mer.
Le dispositif a une grande liberté de mouvement, car il n’est attaché qu’au fond de la mer.
3. Interrelation culturelle : La poussée ou principe d’Archimède : Tout corps plongé dans un fluide (liquide ou gaz) a un poids apparent plus faible que son poids réel G, c’est-à-dire la force exercée par notre planète sur ce corps.
S : 1. DAF (consulté le 24.08.2014) ; FCB. 2. http://tpe-energies-futures-environnement.e-monsite.com/pages/les-sources-d-energie-1/l-energie-hydraulique/projet-d-energie-houlomotrice.html (consulté le 12.06.2014). 3. http://www.proftnj.com/archipri.htm (consulté le 24.08.2014) ; FCB.
SYN : flotteur
S : http://tpe-energies-futures-environnement.e-monsite.com/pages/les-sources-d-energie-1/l-energie-hydraulique/projet-d-energie-houlomotrice.html (consulté le 12.06.2014)
RC : bathymétrie, centrale houlomotrice, énergie des vagues, énergie marémotrice.