CG : nm
CT : Il est maintenant bien établi que la chloration des eaux à potabiliser (préoxydation ou désinfection finale) conduit à la formation de nombreux composés organohalogénés (GLAZE et ait. 1980 ; GLAZE et a!., 1979 ; ROCK, 1974 ; BELLAR et al., 1974) parmi lesquels un certain nombre présente des propriétés mutagènes (HORTH, 1989 ; KRONBERG et af., 1987; FIELDING et HORTH, 1986). Par ailleurs, des études récentes semblent montrer qu’unediminution de l‘activité mutagène des eaux chlorées peut être obtenue par un traitement mettant en œuvre des dérivés oxygénée du soufre tétravalent (802,NaHSO3 et Na2303) (FAWELL et al.. 1986 ; WlLCOX et DENNY, 1985 ; CHEH etal., 1980). Ces composés sont introduits avant distribution dans certaines eaux potables de la Région Parisienne afin de lutter contre les problèmes de goûtset odeurs dus à la présence de chlore libre résiduel à une teneur trop importante mais cependant nécessaire compte tenu des temps de séjour de l’eau dans le réseau (MAQUENNEHAN et CLAUSE, 1987; ANSELME et af., 1987;JESTIN etal’., 1986). La diminution de l‘activité génotoxique observée peut êtreen partie expliquée par une dégradation des composés organohalogénés mutagènes résultant d’un processus d’hydrolyse (ORGUE et RECKHOW. 1989 ; KOPFLER et art, 1985 ; HOLMBOM etal., 1984; KRINGSTAD et ait, 1983) ou deFaction de composés réducteurs et en particulier des dérivés oxygénés dusoufre tétravalent (81V) (ORGUE et RECKHOW. 1989; FAM. 1986; TREHY etBIEBER, 1981).
S : http://www.rse.inrs.ca/art/volume5/v5n3_335.pdf (consulté le 15.06.2014)
N : Substance chimique de synthèse produite par chloration d’hydrocarbures aromatiques et qui sert dans la fabrication d’insecticides et de fongicides.
S : http://www.energie-biomasse.fr/Compose-organohalogene-Lexique-Biomasse/p/4/34/237/ (consulté le 15.06.2014)
SYN :
S :
RC : énergie de biomasse