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CT : Centrale marémotrice : deux méthodes pour convertir l’énergie.
Il existe deux techniques pour convertir l’énergie des marées en électricité : utiliser l’énergie potentielle de l’eau, grâce aux variations de niveau d’eau entre marée haute et marée basse, ou utiliser l’énergie cinétique des masses d’eau mises en mouvement par le flux et le reflux (courants de marée).
La première méthode est celle utilisée par les moulins à marée et les centrales comme celle de la Rance. Ces dernières impliquent généralement de grandes infrastructures dans des lieux où le marnage est très important. C’est le cas, par exemple, de la baie du Mont-Saint-Michel (estuaire de la Rance) ou de la baie de Fundy, où des centrales marémotrices exploitent un marnage d’environ dix mètres. L’ampleur de ces installations et leur situation dans des zones écologiquement importantes engendrent des coûts économiques et environnementaux conséquents qui limitent fortement le développement de cette technique.
En revanche, la seconde méthode est beaucoup plus prometteuse, tant vis-à-vis du nombre de sites exploitables que de l’impact environnemental. Les projets actuels de centrales marémotrices concernent donc la mise en place de parcs de turbines marines (hydroliennes) là où les courants de marée sont favorables.
S : http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/energie-renouvelable-centrale-maremotrice-6665/ (consulté le 30.01.2015)
N : marée (nf) : XIIIe siècle. Dérivé de mer. Mouvement alternatif et biquotidien, dû à l’attraction de la Lune et du Soleil, par lequel les eaux de la mer s’élèvent et s’abaissent. Marée montante (on dit aussi Flux ou Flot). Marée descendante (on dit aussi Reflux ou Jusant). Un courant de marée, déterminé, au large, par le flux et le reflux. La marée haute, le moment où les eaux ont atteint l’un de leurs niveaux les plus élevés. Marée basse (on dit aussi Basse mer). Loc. adv. à marée haute, à marée basse. Grande marée, marée d’amplitude exceptionnelle (on dit aussi Marée de vive-eau). Les marées d’équinoxe sont de grandes marées ou, vieilli, de hautes marées. Le coefficient de la marée. Annuaire des marées, table indiquant les coefficients, les heures et les hauteurs des marées, en des lieux donnés. Port, bassin à marée, où le niveau de l’eau se modifie selon les marées (on dit aussi Port d’échouage). Rivière, fleuve à marée, sans marée. Moulin à marée, qui fonctionne grâce au mouvement des eaux de la mer. Absolt. La marée, se dit du moment où les eaux sont hautes. Attendre, prendre la marée pour entrer au port. La marée est à six heures.
haute (adjf) : haut, haute : adj., adv. et n. XIe siècle. Issu du latin altus, ancien participe passé de alere, « nourrir, faire grandir », spécialisé ensuite au sens de « haut ».
2. Moment où les eaux ont atteint l’un de leurs niveaux les plus élevés
3. Niveau le plus haut atteint par la marée; moment où ce maximum est atteint.
4. Maximum du flo ; le point haut du mouvement de l’eau de la mer sous l’influence luni-solaire.
5. Niveau le plus élevé atteint par une marée montante.
6. Marée haute ou Pleine mer (P.M.) :Situation de la mer lorsqu’elle atteint en un point donné son plus haut niveau au cours d’une oscillation de la marée. Couramment abrégé en PM. Aussi appelée hautes eaux (Glossaire de la pêche et des océans du Gouvernement du Canada).
7. Les phénomènes de marée ont été étudiés depuis l’Antiquité (en particulier par les Grecs et les Romains). Dès 350 avant notre ère, Aristote attribuait les marées à la Lune et au Soleil, ceux-ci attirant l’eau des mers. Pline l’Ancien énonce au 1er siècle dans son Histoire Naturelle : « Sur la nature des eaux, enfin, beaucoup a déjà été dit; mais cette avance et le retrait des flots sont les plus extraordinaires; cependant si ce phénomène offre beaucoup de variété, sa cause réside dans le Soleil et dans la Lune « . Il observe les deux marées par jour : « Entre deux levers de la Lune, la mer monte deux fois et redescend deux fois dans chaque intervalle de 24 heures » puis il remarque que « Jamais les marées ne se reproduisent au même moment que le jour précédent, comme si elles haletaient par la faute de l’astre avide qui attire à lui les mers pour s’abreuver ».
Il décrit également fort bien le décalage de temps entre les pleines mers et le passage au méridien de la Lune « les phénomènes célestes faisant toujours sentir leurs effets à la Terre avec du retard sur la vue, comme l’éclair, le tonnerre ou la foudre », il décrit la corrélation entre les marées de vives-eaux et les syzygies et entre les marées de mortes-eaux et les quadratures « Au moment de la conjonction, elles égalent les marées de pleine Lune ».
S : 1 et 2. DAF. 3 à 5. GDT. 6. Gouvernement du Canada – http://www.tides.gc.ca/fra/info/glossaire (consulté le 26.01.2015) ; CC. 7. http://media4.obspm.fr/public/FSU/pages_maree-terrestre/lune-maree_impression.html (consulté le 26.01.2015).
SYN : pleine mer, P.M.
S : Gouvernement du Canada – http://www.tides.gc.ca/fra/info/glossaire (consulté le 26.01.2015)