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CT : Le ruissellement est l’écoulement de l’eau à la surface du sol. Il s’accompagne de transport de matières à l’état dissous ou particulaire (érosion). Parce que les effets du ruissellement sont souvent visibles (formation de rigoles, de ravines, déplacements de terre), c’est un processus que s’approprient facilement les agriculteurs. Pourtant, il ne participe qu’à quelques pour cent du bilan annuel des écoulements car il n’intervient qu’au cours de quelques averses par an ou sur certaines parties du bassin versant où la nappe affleure.
Il existe deux types de ruissellement :
– par dépassement de la capacité d’infiltration du sol
– sur surface saturée.
S : http://agro-transfert-bretagne.univ-rennes1.fr/Territ_Eau/CONNAISSANCES/Voies_de_transfert/ruissellement.asp (consulté le 29.06.2014)
N : 1. 1613 (J.-B. Chassignet, Psaum., CIII, Argum. ds Gdf. Compl.), attest. isolée ; 1832 (Hugo, N.-D. Paris, p. 476) ; 2. 1886 géol. (Lapparent, loc. cit.). Dér. de ruisseler (dér. de ruissel, forme anc. de ruisseau ; dés. -er) ; suff. -ment.
2. GÉOL. Écoulement à la surface du sol, des eaux de pluie ou de celles de la fonte des neiges, pouvant constituer un facteur d’érosion important.
3. Le ruissellement correspond à la circulation des eaux de pluie à la surface du sol.
La quantité d’eau qui ruisselle dépend, d’une part, de la perméabilité des sols, d’autre part de leur saturation en eau. Les sols mouillés laissent moins d’eau s’infiltrer que les sols secs. C’est une des difficultés majeures que rencontre Météo France qui, ne disposant pas de données sur le degré d’imbibition des sols, ne peut fournir des informations utiles quant à la quantité d’eau qui va s’infiltrer par rapport à la quantité qui va ruisseler, informations indispensables pour la prévention des inondations.
Généralement on utilise le terme de ruissellement pour décrire la circulation de l’eau qui se produit sur les versants en dehors du réseau hydrographique, que cette circulation soit connectée, ou non, à un drain permanent.
On utilise le terme d’écoulement superficiel pour décrire la circulation de l’eau en surface dans le réseau hydrographique et le terme d’écoulement rapide de crue pour désigner le volume d’écoulement résultant d’un événement pluvieux.
On distingue deux types de ruissellement : le ruissellement par refus d’infiltration d’un sol non saturé et le ruissellement par refus d’infiltration d’un sol saturé.
Dans ce domaine, un des aspects les plus remarquables de ces trente dernières années, c’est la surface formidable de terrains qui ont été imperméabilisés. Ces terrains sont aussi soumis à de très nombreuses salissures (routes, autoroutes, parking, zones urbanisées ou industrialisées, etc.). Outre le ruissellement laissé comme seul moyen d’évacuation des eaux de pluies, ces surfaces concentrent des quantités importantes de pollution qui regagnent, sans épuration préalable, directement les milieux naturels.
4. L’écoulement désigne n’importe quel mode de circulation des eaux terrestres sous l’effet de la pesanteur et le flux résultant de cette circulation.
Le terme écoulement se rapporte toujours à la circulation gravitaire de l’eau ; il recouvre plusieurs réalités selon la profondeur à laquelle on se situe dans le sol.
À la surface du sol : en hydrologie de surface, le terme écoulement concerne exclusivement la circulation de l’eau dans le réseau hydrographique. Il s’agit d’un phénomène qui peut se quantifier par des mesures directes de débits.
En dehors du réseau hydrographique, on parle de ruissellement, pour qualifier un écoulement de surface se produisant exclusivement sur les versants.
S : 1 et 2. CNRTL – http://www.cnrtl.fr/lexicographie/ruissellement (consulté le 29.06.2014). 3 et 4. http://www.ecosociosystemes.fr/ruissellement.html, http://www.ecosociosystemes.fr/ecoulement.html (consultés le 29.06.2014).
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