CG : nfpl
CT : Les sciences computationnelles : quand les mathématiques font la différence.
Quel est le lien entre le contrôle d’un ordinateur par la pensée, la possibilité de devenir invisible, l’utilisation
des mondes virtuels pour tester des hypothèses en archéologie, ou les travaux pour mieux comprendre et soigner l’épilepsie? Toutes ces recherches bénéficient d’une nouvelle approche de la science, dite computationnelle, qui devient une discipline à part entière.
La physique computationnelle est un domaine de recherche étudié à l’Institut Mines-Télécom, plus particulièrement porté par Francesco Andriulli, enseignant-chercheur à Télécom Bretagne. Celui-ci fait partie de cette génération de scientifiques, disposant de technologies avancées et confrontés à des masses de données, qui doivent maîtriser à la fois leur domaine de recherche, les mathématiques et l’ingénierie.
S : http://www.mines-telecom.fr/wp-content/uploads/2014/04/PDF_BD_F-Andirulli-Les-sciences-computationnelles.pdf (consulté le 22.12.2014)
N : 1. sciences (nfpl) : Le terme « science » a été emprunté au latin scientia, -ae « connaissance, savoir, connaissances théoriques ». 1268 « ensemble, système de connaissances dans un domaine » sing. et plur.
computationnelles (adj) : Féminin pluriel de l’adjectif « computationnel, -elle ». Du substantif féminin « computation » : XVe siècle. Emprunté du latin computatio, « calcul » (voir Compter). Méthode utilisée pour calculer une date ou une durée.
1413 (Compte rendu de l’ord. Cabochienne, ap. Coville, Les Cabochiens, 437 ds R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 466). Empr. au lat. class. computatio « calcul ».
Selon la banque de données terminologique TERMIUM Plus®, dans le domaine de l’Intelligence Artificielle le terme « computationnel » signifie ce qui représente le sens du langage naturel en termes de calculabilité informatique. Synonymes : informatique, calculatoire, par ordinateur, algoristique.
2. Les sciences computationnelles proposent une nouvelle démarche scientifique. Se développant progressivement du besoin de résoudre des problèmes de plus en plus ambitieux, les sciences computationnelles commencent à s’imposer comme une discipline à part entière. Au delà d’algorithmes informatiques de plus en plus efficiaces pour résoudre des équations mathématiques, il est necessaire d’élaborer de nouvelles méthodes pour des problèmes qui se laissent difficilement aborder par les approches traditionnelles. Une grande partie des phénomènes qu’on observe à grande échelle sont le fruit de l’interaction de nombreux constituants.
3. À l’instar des mathématiques qui offrent de nombreux outils pour décrire la nature, les sciences computationnelles offrent une gamme de plus en plus riche de méthodes numériques pour la modélisation de système complexes: simulations à événements discrets, automates cellulaires, simulations multi-agents, et apprentissage automatique sont quelques exemples des outils non-standard qui font partie de la panoplie des sciences computationnelles modernes.
4. Des sciences computationnelles au service de la physique.
Depuis quelques années et sous l’impulsion de Jim Gray, chercheur en base de données et prix Turing 1998, la communauté
scientifique perçoit dans le déluge de données qui nous entoure un changement de paradigme majeur pour sa pratique.
S : 1. CNRTL (consulté le 22.12.2014) ; DAF (consulté le 22.12.2014) ; TERMIUM PLUS (consulté le 22.12.2014) ; FCB. 2 et 3. http://www.cadmos.org/fr/modeles-et-simulations.html (consulté le 22.12.2014). 4. http://www.mines-telecom.fr/wp-content/uploads/2014/04/PDF_BD_F-Andirulli-Les-sciences-computationnelles.pdf (consulté le 22.12.2014).
SYN :
S :
RC : informatique, intelligence artificielle, réseau informatique, sciences cognitives.