CG : nf
CT : Deux cas d’étanchéité de barrages en Amérique du Sud par géomembranes bitumineuses.
Le premier cas concerne un barrage en terre et en enrochements d’une hauteur de 30 m dont la capacité atteint près de 67.000 m3. Cet ouvrage a pour fonction de stocker l’eau traitée. Il se trouve à une altitude d’environ 2.000 m où les températures ambiantes se situent entre 18 et 25°C. Le barrage, conçu dans le but de stocker l’eau traitée d’un bassin de résidus, comprend des géomembranes bitumineuses en vue de freiner l’infiltration d’eau contaminée.
Le second cas est constitué d’un barrage en béton compacté au rouleau d’une hauteur de 23 m dont la capacité atteint près de 600.000 m3. Il se trouve à une altitude d’environ 1.000 m où les températures ambiantes vont de -5 à 25°C. Cette structure a pour but de stocker de l’eau claire pour alimenter des activités agricoles. La conception comprend une géomembrane bitumineuse et des géomembranes en polyéthylène basse densité linéaire (PEBD) en vue d’assurer l’étanchéité de la face amont et de prévenir les fuites souterraines. (…)
Le second cas est un barrage en béton compacté au rouleau (BCR) d’une hauteur de 23 m. Une géomembrane bitumineuse a été utilisée comme barrière imperméable sur la face amont. La prévention de l’infiltration d’eau sous le barrage et ses culées est assurée par une profonde tranchée parafouille dotée d’un géomembrane en PEBD. La tranchée parafouille a été excavée jusqu’au substratum rocheux altéré trouvé à une profondeur de 15 m sous la fondation du barrage. La résistance à la compression du béton utilisé pour le barrage est de 4,8 MPa à 180 jours. Celui-ci a été mis en place et compacté par couche de 30 cm. Les faces amont et aval du barrage ont la même pente, soit 1(V) : 0,7(H) soit 55o.
Toutefois, la face amont a reçu un traitement spécial en vue de l’installation de la géomembrane bitumineuse. La section au centre du barrage comprend la tuyauterie de refoulement nécessaire aux activités d’entretien.
S : CFG – http://www.cfg.asso.fr/sites/default/files/files/cd-rom-2009/art25.pdf (consulté le 18.07.2014)
N : 1. tranchée (nf) : Ca 1160 « excavation, fossé creusé » ici, dans un but de défense (Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 3156: ont ovré A la tranchiee et al fossé, As bretesches et as paliz). Part. passé fém. subst. de trancher.
parafouille (adj) : para-, (par-, para-) élém. formant tiré du préf. gr. παρα-, lui-même de la prép. παρά «auprès de, à côté de», entrant dans la constr. de nombreux subst. et adj., et exprimant l’idée de proximité soit par contiguïté, soit par ressemblance avec ce que désigne le 2e élément, + fouille, XVIe siècle. Déverbal de fouiller. Action de fouiller la terre, de la creuser ; ouverture ainsi pratiquée.
2. Excavation dans l’assise d’une construction, notamment dans les fondations d’un barrage, destinée à être remplie de matériaux imperméables pour former un parafouille.
3. Parafouille : Organe d’étanchéité inséré dans la fondation.
Tranchée parafouille : Tranchée creusée dans la fondation et remplie par exemple d’argile. Écran parafouille : Paroi moulée creusée à la benne et remplie de bentonite-ciment ou béton.
S : 1. CNRTL ; TLF ; DAF ; FCB. 2. GDT. 3. TERMIUMPLUS.
VO : tranchée de parafouille
S : TERMIUMPLUS
SYN :
S :
RC : barrage (1)