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CT : L’énergie nucléaire dépend d’un combustible fissile, l’uranium, dont le minerai radioactif est contenu dans le sous-sol de la Terre. Elle permet de produire de l’électricité, dans les centrales thermiques nucléaires, appelées centrales électronucléaires, grâce à la chaleur dégagée par la fission d’atomes d’uranium.
Une centrale nucléaire se compose de 4 parties principales :
• le bâtiment contenant le réacteur dans lequel a lieu la fission
• la salle des machines où est produite l’électricité
• les départs de lignes électriques qui évacuent et transportent l’électricité
• des tours de refroidissement uniquement en bord de rivière
En France, un réacteur d’essai est mis au point en 1948 (6 ans après la construction du premier réacteur dans le monde, implanté aux États-Unis).
La production d’électricité d’origine nucléaire est développée plus largement à partir de 1974, au lendemain du 1er choc pétrolier, révélateur de la dépendance énergétique du pays vis-à-vis des hydrocarbures.
Aujourd’hui, le parc nucléaire géré par EDF compte 58 réacteurs de niveaux de puissance différents répartis sur 19 sites.
L’énergie nucléaire n’émet pas de gaz à effet de serre. Elle est utilisable en grandes quantités grâce aux puissances qu’elle génère et elle est très compétitive.
S : EDF – https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/l-energie-de-a-a-z/tout-sur-l-energie/produire-de-l-electricite/qu-est-ce-que-l-energie-nucleaire (consulté le 1.12.2015)
N : 1. 1804 « urane, oxyde d’uranium » (Ann. du Museum national d’hist. nat., t. 3, p. 402) ; 1841 « métal extrait de l’urane » (E. Péligot ds C.r. de l’Ac. des sc., t. 13, pp. 420-421 : je proposerai de conserver à ce composé le nom d’urane, désignant désormais sous le nom d’uranium le véritable corps simple). Dér. de urane*; suff. -ium.
2. Métal lourd qui possède 26 isotopes connus, tous radioactifs, dont 3 seulement sont présents à l’état naturel: 238 U à 99,28% (période: 4,5 milliards d’années), 235 U à 0,72% (période: 704 millions d’années) et traces de 234 U.
2. La diffusion gazeuse est le procédé de séparation isotopique de l’uranium en phase gazeuse, basé sur la différence des vitesses de passage, à travers des parois poreuses, de gaz de masses moléculaires différentes.
3. L’uranium (U) est un radioélément dont les concentrations dans l’environnement peuvent être augmentées par les rejets des installations du cycle de combustible nucléaire. Une fois entré dans les organismes, l’U peut former de nombreux complexes chimiques avec les biomolécules (protéines, peptides, acides nucléiques), pouvant impliquer un changement de leurs fonctions. Certaines études ont montré que l’U peut perturber le métabolisme d’éléments essentiels (fer, calcium) et entraîner d’importants dysfonctionnements cellulaires.
4. L’irradiation naturelle externe trouve son origine dans le rayonnement cosmique (résultant du choc de particules de haute énergie provenant du soleil et des étoiles avec les atomes de l’atmosphère) et le rayonnement tellurique (lié aux radioéléments présents dans la croûte terrestre).
L’exposition au rayonnement tellurique est surtout liée à la présence d’uranium et de thorium dans le sol. En France, elle varie de 0,2 à 0,8 mSv par an (avec une moyenne de 0,4 mSv). Elle est surtout élevée dans les régions granitiques de Bretagne et du Massif central. Dans d’autres régions du monde où le sol est riche en thorium, elle peut dépasser 15 mSv par an.
S : 1. CNRTL – http://www.cnrtl.fr/definition/uranium (consulté le 1.12.2015). 2. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=uranium (consulté le 1.12.2015). 3. CNRS – http://goo.gl/YAFcdL (consulté le 1.12.2015). 4. ANR – http://www.agence-nationale-recherche.fr/projet-anr/?solr=run&tx_lwmsuivibilan_pi2%5BCODE%5D=ANR-10-JCJC-0713 (consulté le 1.12.2015). 5. INRS – http://www.inrs.fr/risques/rayonnements-ionisants/exposition-aux-risques.html (consulté le 1.12.2015).
SYN :
S :
RC : énergie nucléaire, polonium, uranium appauvri, uranium enrichi, uranium naturel.