CG : nm
CT : Un barrage à masque est formé par :
- un massif en enrochements construit en travers de la rivière avec des pentes de talus assez douces pour assurer la stabilité. Les enrochements ne sont pas imperméables et, à eux seuls, ils sont incapables de retenir l’eau.
- une couche d’étanchéité appelée masque posée à l’amont du massif en enrochement et qui s’appuie sur ce massif. Le masque est étanche sur toute sa surface. Un soin particulier doit être porté à ce que l’étanchéité soit aussi assurée sur la périphérie du masque aussi bien en pied de barrage et dans la fondation qu’en rive pour éviter que le masque ne soit contourné.
S : http://www.barrages-cfbr.eu/Barrages-a-masque.html (consulté le 27.06.2014)
N : 1. XVIIIe siècle. Dérivé d‘enrocher (XVe siècle, au sens de « mettre sous roche, mettre en cave » ; XVIe siècle, « transformer en rocher, en pierre ». Dérivé de roche).
TRAV. PUBL. Entassement de roches jetées dans un fond marin, une rivière ou un terrain mouvant pour servir de fondation et empêcher les affouillements.
2. riprap : Couche d’enrochements ou de blocs préfabriqués disposés en vrac sur le talus amont d’un barrage en remblai ou sur les berges d’un réservoir ou les rives d’un canal en tant que protection contre le batillage et les glaces.
3. Le terme « perré » est ici déconseillé. C’est en effet, une expression impropre, car la différence essentielle entre « perré » et « riprap » vient du mode de rangements des pierres, disposées régulièrement dans un « perré », et en vrac dans un « riprap ».
S : 1. DAF. 2. GDT. 3. GDT ; FCB.
SYN : riprap
S : GDT
RC : barrage (1), barrage (2), batardeau, culée, déversoir, réservoir.