étiage
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CG : nm

CT : L’étiage correspondrait au niveau annuel le plus bas atteint par un cours d’eau en un point donné (selon le dictionnaire français d’hydrologie de surface ; Roche, 1986).
Cependant, ce terme est relativement mal défini et fait encore à ce jour l’objet de nombreuses discussions. Le glossaire international d’hydrologie (1992) n’ajoute par exemple pas de précision temporelle. L’étiage serait tout simplement « le plus bas niveau atteint par un cours d’eau ou un lac ».

S : http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/oceanographie-etiage-12819/ (consulté le 30.06.2014)

N : 1. Le mot serait dérivé de étier, terme dialectal de l’Ouest qui désignait un chenal reliant la mer et le marais salant (le remplissant à marée haute et le vidant à marée basse). De même origine que estuaire, empr. lat. aestuarium, de aestus au sens de « marée » (estuaire désignait à l’origine une échancrure côtière envahie par la mer à marée haute). L‘étiage était donc assimilé à l’état d’un étier après retrait des eaux. Étiage est attesté en 1780.
2. Débit exceptionnellement faible d’un cours d’eau, qu’il ne faut pas confondre avec les basses eaux saisonnières habituelles, même s’il en est l’exacerbation.
La définition statistique la plus usuelle est le débit caractéristique d’étiage (DCE) calculé sur une longue série (plusieurs années) de débits journaliers classés, débit au dessous duquel l’écoulement descend dix jours par an.

S : 1 et 2. http://webworld.unesco.org/water/ihp/db/glossary/glu/FRDIC/DICETIAG.HTM (consulté le 30.06.2014).

SYN :
S :

RC : énergie renouvelable, [mini centrale hydroélectrique]