architecture réactive
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CT : Les architectures réactives représentent le fonctionnement de l’agent au moyen de composantes avec une structure de contrôle simple, et sans représentation évoluée des connaissances de l’agent. L’intelligence de l’agent est vue comme étant le résultat des interactions entre ces composantes et l’environnement. Cela veut dire qu’une telle architecture peut résoudre des problèmes complexes, qui normalement demandent un comportement intelligent, sans traiter l’intelligence du point de vue classique de l’intelligence artificielle. On dit que l’intelligence émerge de l’interaction entre des composantes simples, et entre les agents réactifs et l’environnement. Cette approche, qui diffère beaucoup de la conception des agents intelligents, est apparue comme une solution aux critiques visant les approches symboliques, notamment la complexité des calculs nécessités par ces approches, qui paraît incompatible avec les ressources limitées des agents, et la difficulté de trouver toujours le bon modèle cognitif pour certaines applications.
L’architecture réactive la plus connue et la plus influente est celle proposée par Rodney Brooks ; elle s’appelle architecture de subsomption, en anglais subsumption architecture. Une architecture de subsomption comporte plusieurs modules, chaque module étant responsable de la réalisation d’une tâche simple.

S : http://turing.cs.pub.ro/auf2/html/chapters/chapter2/chapter_2_2_3.html (consulté le 7.06.2014)

N : 1. architecture (nf): XVe siècle, archisseture. Emprunté du latin architectura, « art de construire les maisons », sous l’influence de l’italien architettura. Art de construire, de disposer et d’orner les édifices. Disposition, ordonnance d’un édifice.
réactive (adj) : réactif, -ive, adj. et subst. masc. Adjectif : Qui réagit ou fait réagir. 1740 chim. « qui renferme un principe de réaction, qui réagit ». Formé sur réaction d’apr. actif.
2. Architecture d’agent fondée essentiellement sur la réactivité d’un agent, sans utilisation de modèle symbolique de l’environnement ou de raisonnement logique complexe.
3. L’architecture réactive a pour principal avantage la rapidité de réaction d’un agent à des changements dans son environnement. Elle ne permet toutefois pas à ce dernier de procéder à une analyse complexe des données recueillies à l’aide de ses capteurs.
4. Les architectures réactives ont l’avantage de la simplicité et de l’efficacité de calcul. Pourtant, elles présentent plusieurs limitations, ce qui fait que ces architectures ne peuvent pas être utilisées dans de nombreuses classes d’applications.

S : 1. DAF ; CNRTL – http://www.cnrtl.fr/definition/academie9/architecture; http://www.cnrtl.fr/definition/r%C3%A9actif (consultés le 31.12.2014). 2 et 3. GDT. 4. http://turing.cs.pub.ro/auf2/html/chapters/chapter2/chapter_2_2_3.html (consulté le 7.06.2014).

SYN :
S :

RC : architecture hybride, intelligence artificielle, robotique.