CG : nf
CT : La bio-informatique développe et utilise les bases de données pour stocker, analyser et traiter les données biologiques (en biologie moléculaire, génomique, protéomique, séquençage d’ADN…).
Le bio-informaticien travaille avec les biologistes afin d’organiser les informations et de les rendre exploitables et interprétables. Les emplois se situent dans les biotechnologies, en recherche et en production. Le diplômé peut travailler dans un laboratoire de recherche public ou privé, un laboratoires d’analyses ou de contrôle, un groupe industriel agrochimique ou pharmaceutique.
Des débouchés plus spécifiques, et plus restreints, existent dans les entreprises de séquençage et de cartographie du génome (génopoles), les laboratoires de génétique et de biologie moléculaire, les entreprises de développement d’outils informatiques dédiés à la biologie.
S : Onisep – http://www.onisep.fr/Ressources/Univers-Formation/Formations/Post-bac/DUT-Genie-biologique-option-bio-informatique-experimental (consulté le 11.06.2014)
N : 1. bio- adj. et n.m., abréviation de biologique.
informatique : XXe siècle. Dérivé d‘information sur le modèle de mathématique, électronique.
2. Domaine interdisciplinaire, situé au carrefour de l’informatique, des mathématiques et de la biologie, qui traite de l’application de l’informatique aux sciences biologiques.
3. La bio-informatique est un vaste domaine qui recouvre l’ensemble des utilisations de l’informatique pour la gestion, l’entreposage, l’analyse, le traitement, l’organisation, la comparaison et la diffusion de données relatives à l’ensemble des sciences biologiques (physiologie, écologie, biochimie, biologie moléculaire et, dans une large mesure, génétique et génomique).
4. En français, les mots composés avec l’élément bio- prennent un trait d’union seulement dans les cas où la soudure met en présence deux lettres (les voyelles o et i ou o et u par exemple) dont l’accolement risque de causer des difficultés de prononciation ou de lecture. On écrira donc : bio-informatique.
5. Le terme informatique biologique peut être utilisé par ailleurs pour désigner le traitement ou le stockage de données informatiques à l’aide de composants biologiques.
6. bio-informatique : Les termes bio-informatique et biologie computationnelle sont souvent utilisés de manière interchangeable. Toutefois, la bio-informatique désigne plus exactement la création et l’avancement des algorithmes, des techniques computationnelles et des statistiques, la théorie pour résoudre les problèmes formels et pratiques que posent la gestion et l’analyse des données biologiques, ou qui s’en inspirent.
7. informatique biologique : Parfois utilisé comme synonyme, mais désigne surtout l’utilisation de la biologie dans la construction et le fonctionnement d’ordinateurs ou comme inspiration pour leur conception.
S : 1. DAF (consulté le 11.06.2014). 2 à 5. GDT (consulté le 11.06.2014). 6 et 7. TERMIUM PLUS (consulté le 11.06.2014).
VO : bioinformatique
S : SFBI – http://www.sfbi.fr/ (consulté le 11.06.2014)
SYN : informatique biologique
S : GDT (consulté le 11.06.2014)
RC : informatique, informatique en nuage, sciences computationnelles.