combustion mixte
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CG : nf

CT : Les signatures obtenues pour les HAP ont été établies sur les bases des concentrations à l’émission de 11 HAP —Benzo(a)anthracène (BaA), Chrysene (CHR), Benzo(e)pyrène (BeP), Benzo(b)fluoranthene (BbF), Benzo(k)fluoranthène (BkF),Benzo(a)pyrène (BaP), Benzo(ghi)pérylène (BghiP), Dibenzo(Ah)anthracene, Indeno(1,2,3-cd)pyrène (IP), Coronène (COR) et le Rétène (RET)— choisis en raison de leur faible volatilité et de leur existence dans la phase particulaire. Ces signatures montrent une grande variabilité suivant le type d’émission, mais semblent marquées dans le cas de notre étude par la prédominance du Retene (Ret) et/ou du Benzo(e)pyrene (BeP) suivant le type de combustion. Le Retene, composé de type HAP alkylé est formé notamment lors de l’altération thermique de diterpenoïdes. Il est considéré comme un indicateur des émissions de combustions de biomasse et plus particulièrement celles liées aux combustion de bois tendres (Ramdahl, 1983 ; Schauer et al.,
1996 ; Simoneit and Elias, 2000 ; Simoneit, 2002). Dans le cas de la combustion de déchets verts la contribution du Ret représente 40% de la somme des HAP étudiés pour seulement 10% pour le BeP. A l’opposé, les combustions de bois (bûches ou granulés) en foyer fermé se caractérisent par des émissions de Ret très faibles (<5%) alors que le BeP contribue majoritairement à la concentration des 11 HAP (de 25 à 27%). Dans le cas des chaudières industrielles en combustion bois ou en combustion mixte bois-charbon, ces deux composés sont émis dans des proportions identiques tout en dominant la signature chimique des HAP.

S : http://www.air-rhonealpes.fr/site/media/telecharger/653051 (consulté le 15.06.2014)

N : 1. combustion : XIIe siècle. Emprunté du bas latin combustio, « action de brûler par le feu ». CHIM. Ensemble des phénomènes qui se produisent lorsque l’oxygène ou un autre comburant entre en combinaison avec un ou plusieurs corps en dégageant de la chaleur. Par ext. Le fait de brûler entièrement par l’action du feu.
mixte : XIIe siècle. Emprunté du latin mixtus, « mêlé, mélangé ».
2. Il existe plusieurs façons de transformer la biomasse en électricité et en chaleur, dont la combustion directe, la cocuisson, la gazéification, la pyrolyse et la fermentation anaérobie.
3. Mélanger la biomasse au charbon, pour une combustion mixte dans les centrales déjà existantes et fonctionnant actuellement au charbon, pourrait être la solution pour augmenter la part des bioénergies en Europe. Ces résultats sont présentés par des chercheurs de l’université technologique Chalmers, à Göteborg, et rentrent parfaitement dans le cadre des objectifs fixés par l’Union européenne en ce qui concerne l’utilisation des énergies renouvelables. Ainsi, en remplaçant partiellement le charbon brûlé dans les centrales par du combustible bois (« co-firing »), les centrales existantes peuvent, sans investissement lourd, réduire leurs émissions de dioxyde de carbone et produire de l’électricité considérée comme partiellement renouvelable.

S : 1. DAF. 2. http://www.energie-biomasse.fr/Comment-utilise-t-on-l-energie-biomasse-Biomasse/p/3/15/0/ (consulté le 15.06.2014). 3. http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/59526.htm (consulté le 15.06.2014).

SYN :
S :

RC : biomasse, [énergie de la biomasse].