CG : nm
CT : Foyers, inserts ou même foyers-inserts, il est souvent difficile de s’y retrouver ! Par abus de langage, ils sont parfois appelés inserts sans distinction.
Tous désignent en effet des appareils de chauffage au bois destinés à être installés dans une cheminée. Ce qui les différencie c’est que d’un côté l’appareil a été posé et la cheminée construite autour, et de l’autre la cheminée était déjà existante et l’appareil y a été placé.
S : http://www.supra.fr/bien-choisir/foyers-ou-inserts-quel-appareil-pour-ma-cheminee.html (consulté le 4.10.2015)
N : 1. – foyer (nm) : XIIe siècle, foier. Dérivé, par l’intermédiaire du latin populaire *focarium, du latin classique focus, « foyer ». Lieu où l’on fait du feu.
Âtre, partie de la cheminée où se fait le feu. Par méton. Le feu de l’âtre.
Par anal. Partie d’un fourneau, d’un appareil de chauffage domestique ou industriel dans laquelle s’effectue la combustion.
– insert (nm) : Emprunté à l’anglais insert (du latin insertus, participe passé de inserere, formé à partir de in- + serere, entrelacer), dérivé de to insert « insérer » ou abréviation de insertion « insertion »).
2. Usage métonyme (ellipse) habituel : un insert.
3. Les inserts de cheminée sont des chambres de combustion vitrées qui, par leur forme et leur construction, sont destinées à être insérées dans l’âtre d’une cheminée afin de constituer un «foyer fermé» et de permettre d’importantes économies d’énergie.
4. Les normes harmonisées NF EN 13229 et NF EN 13240 définissent les exigences relatives à la conception, à la fabrication, à l’assemblage, à la sécurité et aux performances (rendement et émissions), aux instructions et au marquage, ainsi que les méthodes d’essai.
5. L’installation de ces appareils de chauffage nécessite des travaux d’entretien et de ramonage des conduits de fumée qui sont traités dans la norme NF DTU 24.1. Quant à la réalisation de travaux d’âtrerie qui comporte notamment les inserts, elle est abordée dans la norme NF DTU 24.2.
6. En 2014 un arrêté préfectoral visait à interdire les feux de cheminée à foyer ouvert pour protéger l’atmosphère de l’Île-de-France à partir du 1er janvier 2015. Mais la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal annulera l’arrêté quelques semaines plus tard.
7. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, estimait fin 2014, à 7,4 millions le nombre de foyers qui se chauffaient au feu de bois en France.
8. Interrelation culturelle : L’écrivain, Philippe Delerm plaide la cause du feu dans son «Éloge du feu de cheminée».
S : 1. DAF (consulté le 4.10.2015) ; CNRTL – http://www.cnrtl.fr/etymologie/insert (consulté le 4.10.2015). 2. FCB. 3 à 5. AFNOR – http://www.afnor.org/fiches/faq-reglementation/inserts (consulté le 23.09.2015). 6. http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20141210.OBS7469/ridicule-l-interdiction-des-feux-de-cheminees-dans-paris-pourquoi-segolene-royal-se-trompe.html (consulté le 23.09.2015) ; http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/12/30/01016-20141230ARTFIG00090-l-interdiction-des-feux-de-cheminee-est-annulee-a-paris.php (consulté le 23.09.2015). 7. http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/12/09/segolene-royale-veut-revenir-sur-l-interdiction-des-feux-de-cheminees_4536996_3244.html (consulté le 23.09.2015). 8. http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/12/11/31003-20141211ARTFIG00280-eloge-du-feu-de-cheminee.php (consulté le 23.09.2015).
SYN :
S :
RC : biomasse, granulé de bois.
