CG : nf
CT : La coulée du métal liquide dans un moule constitue la phase finale du processus de création de la pièce après la confection du moule et l’élaboration du métal.
Cette rencontre d’un métal à haute température et d’un moule, généralement à température ambiante, nécessite de prendre beaucoup de précautions pour garantir la bonne venue de la pièce et la sécurité du personnel.
On surveillera particulièrement les trois paramètres principaux de cette opération.
– Moule.
Il devra être parfaitement sec et exempt de toute trace d’humidité qui pourrait entraîner des risques d’explosion, de soufflures ou de piqûres dans les pièces, notamment lorsque les moules comportent des refroidisseurs. De nombreux systèmes existent pour sécher et réchauffer les empreintes avant la fermeture des moules (par exemple séchage à la flamme d’un chalumeau à gaz, séchage par rayonnement de panneaux infrarouges, etc.).
– Métal liquide.
En provenance des appareils de fusion, le métal liquide devra être à la bonne température, avoir une analyse correcte, être très propre, sans crasse ; sans peaux d’oxyde ni autres impuretés qui pourraient compromettre la santé de la pièce.
D’où la nécessité de bien décrasser le métal à chaque transvasement, et notamment dans la poche de coulée et au bec de celle‐ci, à la naissance du jet de coulée, pour éviter tout entraînement de crasse dans le moule.
L’emploi de poche théière avec barrage est particulièrement recommandé pour assurer un bon décrassage du métal.
– La coulée.
Elle se fera en respectant un certain nombre de règles simples :
- bon centrage du jet de coulée dans le godet de coulée au départ, pour éviter toutes projections du métal et risque de gouttes froides dans la pièce ;
- remplissage rapide du godet pour éviter la création de vortex risquant d’entraîner de l’air dans la pièce ;
- maintien d’un débit constant de métal liquide ;
- arrêt de la coulée en temps utile pour bien remplir le moule, en évitant tout débordement…
S : TI – https://cutt.ly/wefryMi (consulté le 19.10.2019)
N : 1. – goutte (nf) : Xe siècle, gote. Issu du latin gutta, « goutte de liquide, moucheture ; petite partie, parcelle ; ornement architectural en forme de goutte ».
– froide (adjf) : FROID, FROIDE (adjectif). XIe siècle, freit, freide. Issu du latin frigidus, de même sens.
2. Métallurgie > Fonderie : Défaut de fonderie caractérisé par la présence, généralement près de la surface des moulages, de petites sphères métalliques de même composition que le métal de base, encastrées dans le métal.
Métal solidifié en forme de gouttes sur la peau d’un lingot obtenu par coulée directe du métal liquide.
Ce dernier jaillit en gouttelettes, déjà en partie solidifiées, se collant au métal au fur et à mesure que ce dernier prend sa forme finale.
Ces inclusions sont des gouttes de métal tombées prématurément dans le moule ou des éclaboussures du métal produites dans le moule par suite d’un jet de coulée mal dirigé. Ces gouttes s’oxydent et se solidifient rapidement sans pouvoir refondre et rester finalement emprisonnées dans le métal.
Équivalent en anglais : cold shut.
3. Métallurgie > Fonderie : Particule métallique de même composition que la pièce, incluse dans celle-ci mais formant un corps séparé d’elle, à surface généralement oxydée. Sa forme est généralement sphérique et elle est située le plus souvent dans la partie inférieure du moulage.
Équivalent en anglais : cold shot.
4. Matière plastique > Moulage des plastiques : Matière à injecter initialement, qui a été refroidie au-dessous de la température de moulage (La norme AFNOR T-50-100 reproduit la norme ISO 472 : 1988).
Un espace, piège à goutte froide, est ménagé à l’entrée de la buse, dans un moule pour injection, de façon à capter cette goutte froide.
Équivalente en anglais : cold slug.
S : 1. DAF – https://cutt.ly/eed7B6O ; https://cutt.ly/5ed71t5 (consulté le 19.10.2019). 2 à 4. GDT – https://cutt.ly/WefrwAO ; https://cutt.ly/Defrqme ; https://cutt.ly/vefrq3Z (consulté le 18.10.2019).
SYN :
S :
RC :