CG : nf
CT : À l’image de l’éolien qui utilise l’énergie cinétique de l’air, l’hydrolien utilise l’énergie cinétique de l’eau.
La turbine de l’hydrolienne permet la transformation de l’énergie hydraulique en énergie mécanique, qui est alors transformée en énergie électrique par un alternateur.
La rotation des pales d’une hydrolienne est limitée (10 à 20 tours par minute pour les grandes hydroliennes marines)
Le fort potentiel de l’hydrolien en France et en Europe
Les courants marins constituent une ressource énergétique intéressante, la densité de l’eau étant ~ 800 fois supérieure à celle de l’air.
D’après EDF, qui s’intéresse de près à cette énergie, le potentiel européen exploitable serait d’environ 12,5 GW (dont 2,5 GW sur les côtes Françaises), soit l’équivalent de 12 réacteurs nucléaires de 900 MW..
S : http://www.ecosources.info/dossiers/Hydrolienne_eolienne_sous-marine (consulté le 1.07.2014)
N : 1. XXe siècle. Composé d‘hydro- et de -lienne, suffixe féminin, sur le modèle de éolienne. L’élément hydro- et sa variante hydr- viennent du mot grec hudôr, qui signifie « eau ». Ils sont employés dans le vocabulaire scientifique et technique, où ils indiquent une relation avec l’eau ou un autre liquide.
2. Turbine immergée qui utilise l’énergie des courants marins, et parfois fluviaux, pour produire de l’électricité.
3. Dispositif subaquatique ou partiellement immergé muni d’une turbine et d’un alternateur, utilisant la puissance du courant des marées, des fleuves et de certaines rivières afin de produire de l’énergie électrique.
4. La production d’électricité peut être évaluée avec précision, puisqu’il est possible de prévoir les variations et la fréquence des courants.
Il existe présentement deux façons de fixer les hydroliennes : soit elles sont montées sur des structures métalliques rigides ancrées au fond de l’eau, soit elles sont fixées par des câbles, à mi-profondeur ou à la surface, pour capter l’énergie du courant.
Par rapport aux éoliennes, les hydroliennes, plus petites, tirent profit de la masse volumique de l’eau, plus de 800 fois plus élevée que celle de l’air.
5. La variante hydraulienne est mal formée ; en effet, le préfixe qui signifie « eau » est hydr(o)-, et non hydrau-, inexistant.
6. Le terme anglais underwater turbine fait uniquement référence aux types d’hydroliennes subaquatiques.
S : 1. BDL – http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=4008 (consulté le 1.07.2014) ; FCB. 2. FT – https://lc.cx/JpHm (consulté le 1.07.2014). 3 à 6. GDT – https://lc.cx/JpHh ; https://lc.cx/JpHX (consulté le 1.07.2014).
SYN : éolienne sous-marine
S : http://www.ecosources.info/dossiers/Hydrolienne_eolienne_sous-marine (consulté le 1.07.2014)