ingénierie écologique
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CT : L’ingénierie écologique peut être définie comme étant l’application des principes de l’écologie à la gestion de l’environnement. La réhabilitation des sols pollués par les métaux lourds, via le semis de plantes accumulatrices de ces polluants, l’épuration des eaux par les microorganismes sont des exemples d’ingénierie écologique.
C’est un secteur en pleine expansion dans différents pays du monde notamment aux USA, en Inde et en Australie. En France cependant, la communauté scientifique concernée ne s’est pas encore emparée du sujet et ne profite donc pas encore des opportunités de développement de la recherche sur le fonctionnement et la dynamique des systèmes écologiques (populations, communautés et écosystèmes).
S : http://www.cnrs.fr/inee/recherche/programmes/ingenierie-ecologique.htm (consulté le 5.07.2014)

N : 1. ingénierie (nf) : XXe siècle. Dérivé d‘ingénieur (XIIe siècle, engigneor, au sens de « constructeur de machines de guerre » ; refait au XVIe siècle d’après s’ingénier. Dérivé d’engin) pour traduire l’anglais engineering. Ensemble des travaux ayant trait à un projet industriel, allant de la conception et des études à la réalisation et au contrôle technique ; les services, les bureaux d’études qui concourent à l’élaboration d’un tel projet.
écologique (adj) : XXe siècle. Dérivé d‘écologie (XXe siècle. Emprunté de l’allemand Ökologie, formé à l’aide du grec oikos, « maison, habitat », et logos, « discours »). Qui a trait à l’écologie ; qui tient compte des principes et des enseignements de l’écologie.
2. L’ingénierie écologique peut être définie comme l’utilisation des concepts de la science écologique à la gestion de l’environnement. Elle regroupe les connaissances applicables à la gestion des écosystèmes et des ressources, mais elle implique aussi la conception d’équipements inspirés des mécanismes qui gouvernent les systèmes écologiques. C’est donc une ingénierie centrée sur le vivant envisagé comme moyen (dépollution des sols, de l’eau, etc.) ou comme objectif (réhabilitation ou restauration d’écosystèmes).
3. Entre 2007 et 2011, le CNRS et l’IRSTEA (depuis 2008) ont piloté, à travers l’Institut écologie et environnement (INEE) du CNRS, un programme de recherche interdisciplinaire qui a soutenu plus de 80 projets nationaux et internationaux. Si au niveau international, ce programme a permis de valoriser le savoir-faire des chercheurs français, il a également permis dans notre pays de soutenir des réseaux alliant chercheurs et professionnels. Cette coopération a même impulsé la création d’une filière professionnelle en ingénierie écologique sous l’égide du Ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement.
S : 1. DAF. 2 et 3. http://www.cnrs.fr/inee/communication/journees_ingenierie_ecologique.htm (consulté le 5.07.2014).

SYN : génie écologique

S : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-plan-d-action-pour-la-filiere.html (consulté le 5.07.2014) ; http://www.actu-environnement.com/ae/news/marche-france-genie-ecologique-norme-afnor-14373.php4 (consulté le 5.07.2014).

RC : écologie, environnement, ingénierie de l’environnement.