vanne
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CG : nf

CT : Le lac Saint-Charles étant utilisé comme réservoir d’eau potable par la Ville de Québec, on érigea un barrage à la sortie du lac en 1934 pour rehausser le niveau de l’eau, barrage qui fut remplacé en 1948. Du fait de ce barrage, les basses terres avoisinantes ont été submergées sur des largeurs allant jusqu’à 50 mètres. De nos jours, le niveau du lac est plus élevé qu’à l’origine d’environ 2 mètres. Cette mise en eau a donc bouleversé l’équilibre physique et biologique en modifiant la morphométrie du lac, en amenant un apport massif de sédiments et en créant périodiquement un déficit en oxygène important sur la moitié de la colonne d’eau.
Par ailleurs, la Ville de Québec effectue une gestion du barrage afin d’assurer un apport d’eau constant à la hauteur de la prise d’eau et cette pratique amène des variations périodiques du niveau du lac qui ont des impacts sur l’état des berges et des écosystèmes riverains (APEL, 1999). En conditions normales, le contrôle des ouvertures des vannes est fait en fonction des besoins pour l’approvisionnement en eau potable pour la Ville de Québec et du débit écologique en aval du barrage du Château-d’Eau. Ce débit écologique est de 0,4 m3/s en hiver et de 0,9 m3/s en été. Les deux vannes du barrage Cyrille-Delage sont gérées à distance (télégestion) depuis l’usine de traitement des eaux située à Château-d’Eau (Génivar, 2008), et l’objectif est de conserver un niveau le plus stable possible dans le lac.

S : http://www.obvcapitale.org/plans-directeurs-de-leau-2/2e-generation/introduction2e/section-5-activites-humaines-utilisation-du-territoire-et-usages-de-leau/barrages-et-ouvrages-de-retenue (consulté le 24.08.2014)

N : 1. HISTORIQUE : XVe s. ÉTYMOLOGIE : Il y a dans la basse-latinité un mot des temps mérovingiens venna, vinna, qui signifie un lieu pratiqué dans une rivière pour arrêter et prendre le poisson, et qui se trouve souvent joint à moulin. Ce paraît être incontestablement l’origine de notre « vanne » ; il est très probablement d’origine germanique, sans qu’on puisse indiquer laquelle. Scheler au contraire voit dans « vanne » le féminin de « van », la « vanne » ayant été ainsi dénommée par assimilation de forme.
2. TRAV. PUBL. (constr. hydraulique). Porte, cloison mobile que l’on actionne verticalement pour laisser passer ou retenir les eaux d’un barrage, d’un canal, d’une rivière.
3. Cloison étanche et mobile qui permet d’intercepter ou de laisser passer les eaux d’un barrage ou d’une écluse.
4. Il existe plusieurs types de vannes qui sont nommées selon les mécanismes qui les composent ou l’utilisation qui en est faite (par exemple, vanne levante, vanne segment, vanne hydraulique, vanne papillon, vanne à glissières, etc.).
5. Cf. Trois illustrations du Grand Dictionnaire Terminologique (GDT).
6. Interrelation culturelle : Les « ventelles », appelées maintenant des « vannes », de Léonard de Vinci (1452-1519).

S : 1. LITTRÉ – http://www.littre.org/definition/vanne (consulté le 24.08.2014). 2. CNRTL. 3, 4 et 5. GDT – http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8366094 (consulté le 24.08.2014). 6. http://www.verins-ecluses.com/2010/07/definition-ecluse/ (consulté le 24.08.2014) ; FCB.

SYN :
S :

RC : barrage (1), barrage (2), batardeau, écluse, réservoir.