CG : nm
CT : Un nouveau ver informatique a commencé à se répandre, mardi 7 décembre, sur le site de micro-messages Twitter. Le message prend la forme d’une adresse Web raccourcie par le service de Google. La plupart des comptes Twitter qui republient le message ne sont suivis que par quelques usagers, mais d’autres, comportant un plus grand nombre d’abonnés semblent aussi avoir été compromis. Selon le site spécialisé The Next Web, les messages frauduleux renvoient sur un site français de mobilier (artcan-developpement.fr), qui aurait été piraté.
S : Le Monde. – https://goo.gl/qcEzI4 (consulté le 23.11.2016)
N : 1. ver (nm) : Dérivé du latin vermis « ver ».
informatique (adj) : Dérivé du mot « informat(ion) » ; suffixe « -ique ». Le terme informatique fut crée (en 1962 par Philippe Dreyfus) par la réunion des deux termes « information » et « automatique ». Il s’agit du traitement automatique de l’information.
Usage habituel raccourci : ver.
ver : terme et définition normalisés par l’ISO/CEI.
2. Dès 1949, Johann von Neumann publia un article dans lequel il affirmait qu’il était possible d’écrire un programme informatique capable de s’autoreproduire. On appelle ver (en anglais logic worm) un tel programme qui, en s’auto-dupliquant à grande vitesse dans un système et dans un réseau informatiques, peut parvenir ainsi à saturer toutes leurs ressources.
Dans les années 80 la plus célèbre anecdote à propos des vers date de 1988. Un étudiant (Robert T. Morris, de Cornell University) avait fabriqué un programme capable de se propager sur un réseau, il le lança et, 8 heures après l’avoir laché, celui-ci avait déjà infecté plusieurs milliers d’ordinateurs.
3. Programme malveillant, autonome et parasite, capable de se reproduire par lui-même.
4. Les vers informatiques sont souvent en perpétuel déplacement dans la mémoire d’ordinateur qu’ils surchargent et minent progressivement, consommant, parfois jusqu’à la paralysie, les ressources du système informatique.
5. Les vers installent généralement sur l’ordinateur d’autres programmes nocifs : spywares, keyloggers.
Ces programmes peuvent être exploités pour espionner votre activité, capturer des mots de passe ou numéros de carte bancaire, ou prendre le contrôle de l’ordinateur à distance pour le transformer en PC zombie.
6. De façon erronée le public, et même certains articles spécialisés, utilisent le terme de virus pour désigner le ver informatique.
7. Un « ver informatique » est un programme nocif qui diffère des virus par plusieurs points.Tout d’abord le ver est un programme autonome qu’on peut retrouver sur le disque dur, contrairement aux virus qui se dissimulent comme des parasites dans des fichiers ou dans le code exécutable contenu dans le secteur de démarrage du disque. Un ver peut arriver directement par le réseau en profitant d’un port ouvert, mais la méthode la plus classique consiste à s’introduire sous la forme d’une pièce jointe attachée à un mail. Certains s’exécutent alors directement à la simple lecture du mail. Un ver ne se multiplie pas localement, contrairement aux virus mais sa méthode la plus habituelle de propagation consiste à s’envoyer dans des mails générés automatiquement.
S : 1. CNRTL – https://goo.gl/lVfGCB ; https://goo.gl/7ZK7uC (consulté le 24.11.2016) ; SNV – https://goo.gl/qwmsmm (consulté le 25.11.2016) ; TERMIUM PLUS – https://goo.gl/BZoWgU (consulté le 25.11.2016). 2. Larousse.fr. – https://goo.gl/mbO2hx (consulté le 24.11.2016); CCMarche – https://goo.gl/DZqW4X (consulté le 24.11.2016). 3 et 4. BDL – https://goo.gl/W8QWLj (consulté le 24.11.2016). 5 à 7. Futura-Environnement. – https://goo.gl/WbAKMr (consulté le 24.11.2016 ).
SYN : programme-ver
S : TERMIUM PLUS – https://goo.gl/BZoWgU (consulté le 25.11.2016)
RC : cheval de Troie, informatique, logiciel antivirus, logiciel malveillant, virus informatique.