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CT : Le projet européen PEGASUS porté notamment par le Centre allemand en aérospatial (DLR) et l’Institut de technologie de Karlsruhe (KIT) vise à utiliser différents éléments soufrés comme vecteurs chimiques pour stocker l’énergie solaire puis la restituer selon les besoins par combustion. A terme, cette solution deviendrait une nouvelle voie de stockage de l’énergie solaire.
Dans le projet proposé, le rayonnement solaire disponible en journée est utilisé pour fournir l’énergie nécessaire à la production de dioxyde de soufre à partir d’acide sulfurique. Par réaction de dismutation, le dioxyde de soufre engendre lui-même la formation de soufre et d’acide sulfurique. Durant la nuit, le soufre employé comme vecteur chimique de stockage sert de combustible pour produire de l’électricité.
L’objectif du projet est de développer la technologie qui permette de convertir et de stocker l’énergie solaire (5 mégawatts) en soufre et en acide sulfurique. Pour y parvenir, la tour solaire du DLR à Jülich (Rhénanie du Nord-Westphalie) est mise à disposition pour effectuer les expérimentations. Le KIT intervient dans le projet pour développer à l’échelle du laboratoire un bruleur qui assure avec le meilleur rendement possible la combustion du soufre à plus de 1400 °C.
S : https://www.science-allemagne.fr/fr/environnement-et-energie/energies-renouvelables/pegasus-le-soufre-nouveau-vecteur-pour-stocker-lenergie-solaire/ (consulté le 17.11.2017)
N : 1. – acide (nm) : adj. et n. m. XVIe siècle, comme adjectif ; XVIIe siècle, comme substantif. Emprunté du latin acidus, dérivé de acere, « être aigre ». 1. Adj. Qui a une saveur aigre, piquante. 2. N. m. CHIM. Composé apte à céder un proton à un autre composé appelé base. Acide fort, qui s’ionise totalement en solution aqueuse. L’acide sulfurique et l’acide chlorhydrique sont des acides forts. Acide faible, qui s’ionise partiellement en solution aqueuse. L’acide acétique est un acide faible.
– sulfurique (adj) : 1. 1585 « qui contient du soufre » (Le Rocquez, Le Miroir d’éternité, fo21 rods Delb. Notes mss : un lac plein de sulfurique onde), attest. isolée ; 2. 1787 acide sulfurique, éther sulfurique (Guyton de Morveau, Méth. d’une nomencl. chim…., Paris, Cruchet, p. 40 et 171) ; 1869 anhydride sulfurique (C.r. de l’Ac. des sc., t. 69, p. 352). Dér. sav. du lat. sulfur « soufre »; suff. -ique (suff. issu du lat. -icus « relatif à, qui est propre à », formateur de très nombreux adj. épicènes parfois employés subst. et appartenant notamment au vocab. sc. et technique).
Formule chimique : HO-SO2-OH ou H2SO4 ou H2O4S.
2. L’électrolyte contenu dans la batterie d’un véhicule automobile est composé d’environ 40 % d’acide sulfurique et d’environ 60 % d’eau distillée.
3. Il existe deux principales catégories d’acides : les acides organiques, qui contiennent du carbone, comme l’acide acétique, et les acides minéraux, tels que l’acide chlorhydrique ou l’acide sulfurique.
4. « Huile de vitriol » et « vitriol » sont les noms donnés anciennement à tous les sulfates ainsi qu’à l’acide sulfurique concentré.
5. L’acide sulfurique pur est un liquide épais, incolore et inodore, qui se solidifie à 10 °C. (…) pendant l’ébullition, le liquide se dilue légèrement et l’on obtient un mélange azéotrope, bouillant à 320 °C, qui contient environ 98 % d’acide pur. C’est ce mélange qui constitue l’acide concentré du commerce ; (…) L’acide sulfurique est un produit industriel fondamental […]. Ses applications sont (…) extrêmement nombreuses (…). Il constitue (…) l’électrolyte des accumulateurs.
S : 1. DAF (consulté le 17.11.2017) ; CNRTL – http://www.cnrtl.fr/definition/sulfurique ; http://www.cnrtl.fr/definition/-ique (consulté le 17.11.2017) ; TERMIUM PLUS – https://lc.cx/fDtq (consulté le 17.11.2017). 2 à 4. GDT – http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=2295724 (consulté le 17.11.2017). 5. TERMIUM PLUS – https://lc.cx/fDtq (consulté le 17.11.2017).
SYN :
S :
RC : acide nitrique, acidogénèse, dioxyde de soufre, sodium.