bilan énergétique
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CG : nm

CT : Chaque année le Service de l’observation et des statistiques du Ministère publie le bilan énergétique de la France. Il décrit et commente l’approvisionnement (production, importations), la transformation (raffineries, centrales électriques, acheminement) et l’utilisation (consommations finales par secteur) des différentes sources d’énergie.
Dans cette nouvelle édition du bilan énergétique de la France, les données marquantes de l’année 2012 sont les suivantes :
– la consommation énergétique finale corrigée des variations climatiques baisse de 0,7 %, sous l’effet notamment des facteurs économiques ;
– les transports restent le premier secteur consommateur d’énergie, devant le secteur résidentiel, loin devant l’industrie, le tertiaire et l’agriculture ;
– Le mix de la consommation d’énergie finale reste globalement stable en 2012, avec toutefois une nette progression, en part relative, des énergies renouvelables thermiques ;
– La production nationale d’énergie primaire se tasse à 136 Mtep, soit une baisse de 1,2 % par rapport au record de 2011 ;
– La facture énergétique de la France établit en 2012 un nouveau record historique, à près de 69 milliards d’euros (Md€), en raison notamment de la hausse quasi générale du prix des énergies importées. L’augmentation des prix à la consommation alourdit également la facture des ménages.

S : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Publication-de-l-edition-2013-du.html (consulté le 9.06.2014)

N : 1. bilan (nm) : XVIe siècle. Emprunté de l’italien bilancio, « balance », puis « état des comptes », déverbal de bilanciare, « peser, mettre en équilibre », correspondant au français balancer.
énergétique (adj) : adj. et n. f. XVIIIe siècle, au sens de « (corps ou particule) qui possède une énergie innée ». Emprunté du grec energêtikos, « propre à agir, actif, efficace ». Adj. Qui se rapporte à l’énergie.
2. Énergie : Relevé statistique des ressources et de l’utilisation de sources d’énergie à l’intérieur d’une zone économique déterminée pour une période déterminée, compte tenu des pertes résultant de la conversion, de la transformation et du transport ainsi que des ressources d’énergie, servant à des fins sans rapport avec l’économie de l’énergie.
3. Bilan mettant en relief pour un pays ou un groupe de pays les quantités d’énergie produites, achetées, transformées et consommées.
4. Résultante algébrique des échanges d’énergie entre un système et le milieu extérieur. Les apports sont comptés positivement, et les déperditions négativement. Par extension, on utilise quelquefois le bilan de puissance, qui est le bilan énergétique pendant l’unité de temps lorsque tous les échanges ont lieu sous forme de rayonnement, on parle de bilan radiatif; dans le cas d’échange de chaleur on parle de bilan thermique.
5. Quand ces quantités (d’énergie produites, achetées, transformées et consommées) sont évaluées à l’aide d’une même unité de mesure, le bilan énergétique est dit bilan énergétique global. C’est un bilan énergétique partiel si les quantités d’énergie sont exprimées chacune dans leur unité propre (kwh, m³, etc.).
Bilan énergétique (de l’univers-national).
6. Énergie > Conservation de l’énergie : Portrait énergétique d’un utilisateur, d’un procédé, d’un territoire, etc., qui expose les quantités d’énergie qui y entrent et qui en sortent, sous forme de tableau, de diagramme ou de graphique.

S : 1. DAF (consulté le 5.01.2017). 2 à 6. GDT – http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8882637 ; http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8395590 (consulté le 9.06.2014).

SYN : bilan de l’énergie

S : TACIS (582) p. 175

RC : énergie