CG : nm
CT : Selon l’étude de l’ADEME le biogaz représente dans le monde un gisement comparable à la consommation annuelle de gaz fossile soit 1 800 Mtep/an. Cette énergie étant trop dispersée pour être facilement récupérable on évalue le potentiel valorisable à une fourchette de 100 à 300 Mtep/an. La quantité valorisée aujourd’hui est de 0,5% du potentiel valorisable.
S : ÉnergRenouv – http://www.biogaz-energie-renouvelable.info/ (consulté le 11.06.2014)
N : 1. Bio + subst. autonome, gaz dans ce cas.
2. Le « biogaz » est un gaz produit à partir d’un processus naturel de fermentation (méthanisation). Il peut, comme la biomasse, être utilisé comme combustible afin de produire de la chaleur et de l’électricité.
3. Il peut également être utilisé comme biocarburant. Enfin, sous certaines conditions ( l’Agence Française de Sécurité Sanitaire, de l’Environnement et du Travail (AFSSET) a rendu, le 29 octobre 2008, un avis favorable sur l’injection de biogaz dans le réseau de gaz naturel -à l’exception des biogaz issus des déchets industriels et des boues des stations d’épuration-), le biogaz « épuré » (méthane presque pur) pourrait bientôt être injecté dans le réseau de distribution du gaz naturel. Les modalités techniques, économiques et législatives sont en cours de définition.
4. L’utilisation du biogaz comme combustible a également un effet bénéfique sur l’effet de serre puisqu’elle permet de brûler le méthane produit lors de la fermentation des déchets et d’éviter ainsi que ce gaz à effet de serre à très fort pouvoir réchauffant ne soit libéré dans l’atmosphère.
5. Gaz combustible issu de la fermentation de déchets organiques d’origine animale ou végétale en absence d’oxygène, qui est principalement composé de méthane et de gaz carbonique.
6. Le biogaz se forme dans les marais, les lacs, les sites d’enfouissement, les eaux usées des élevages et de certaines industries, les eaux usées domestiques, etc. Il est possible de provoquer et de contrôler ce processus en introduisant les différents déchets dans un digesteur. Le biogaz peut ensuite être brûlé pour produire de la chaleur ou être raffiné.
7. En français, les mots composés avec l’élément bio- prennent un trait d’union seulement dans les cas où la soudure met en présence deux lettres (les voyelles o et i ou o et u par exemple) dont l’accolement risque de causer des difficultés de prononciation ou de lecture.
8. Le terme biométhane désigne plus souvent le biogaz qui a été raffiné, mais il est encore utilisé comme synonyme de biogaz.
9. Ne pas confondre «biogaz» avec «biométhane», qui est issu de l’épuration du «biogaz».
S : 1. CNRTL (consulté le 11.06.2014) ; FCB. 2 et 3. Dévelopdur – http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Energie-de-biomasse-et-biogaz-.html (consulté le 11.06.2014). 4. Dévelopdur – http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Energie-de-biomasse-et-biogaz-.html (consulté le 11.06.2014). 5 à 8. GDT (consulté le 11.06.2014). 9. TERMIUM PLUS (consulté le 11.06.2014).
SYN : 1. gaz biologique. 2. gaz biologique, gaz de digestion, biométhane. 3. méthane biologique, biométhane.
S : 1. ÉnergRenouv – http://www.biogaz-energie-renouvelable.info/ (consulté le 11.06.2014) ; GDT (consulté le 11.06.2014). 2. GDT (consulté le 11.06.2014). 3. TERMIUM PLUS (consulté le 11.06.2014).
RC : biocarburant, bioconversion, biodégradation, bioélectricité, bioéthanol, biofertilisant, biomasse, digestion anaérobie, énergie de biomasse, fermentation, fumier, purin.