fumier
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CG : nm

CT : Dans la mesure où le secteur de l’élevage intensif subit une pression grandissante afin de réduire au minimum l’impact environnemental de ses opérations, plusieurs méthodes ont été évaluées en tant que meilleures technologies disponibles sur le marché pour le traitement du fumier tout en améliorant l’utilisation des ressources nutritionnelles. De telles procédures ne sont ni pratiques sur le plan technologique, ni faisables d’un point de vue économique. Et plus important encore, elles sont généralement sujettes à des subventions nationales qui les empêchent d’être rentables à long terme. Par conséquent, les propriétaires d’installations d’élevages porcins doivent payer les entreprises de traitement des déchets pour la gestion de leur lisier, et les propriétaires d’installations plus grandes doivent investir dans leurs propres équipements de traitement afin de se conformer à la réglementation en vigueur.

S : CORDIS – https://cordis.europa.eu/article/id/230169-innovative-treatment-system-leads-to-costeffective-and-ecofriendly-manure-management-practice/fr (consulté le 30.01.2024)

N : 1. XXIe siècle, femier. Issu du latin populaire femarium, « tas de fumier », dérivé de femus, lui-même du latin classique fimus, « fumier ».

2. Ensemble mélangé de déjections animales et litières végétales utilisées pour fertiliser les terres. Une fumure consiste à appliquer du fumier sur le sol de culture par épandage. Outre son utilisation comme amendement et engrais organique, le fumier sert aussi à améliorer l’activité de composteurs et de biodigesteurs.

3. Désambiguïsation terminologique en fonction du domaine d’application :

– Agriculture > Amendement : fumier.

  • Mélange de déjections animales et de quantités variables de litières et de liquides qui, selon divers procédés d’entreposage, fermente sous l’effet des micro-organismes, et s’utilise généralement comme engrais.
  • Le terme fumier peut désigner les déjections animales seules, indépendamment de leur degré de fermentation et de décomposition.

La composition des fumiers varie selon la nature des litières, selon l’espèce animale en présence et son alimentation, en fonction également du pourcentage de liquide, du type d’entreposage, etc.

Les termes anglais farmyard manure, farm manure et barnyard manure, ainsi que les expressions fumier de ferme et fumier d’étable, désignent plus particulièrement le fumier provenant des animaux d’étable. De même, le terme fumier est souvent associé à ce type de fumier.

  • Le terme s’emploie fréquemment au pluriel : la gestion des fumiers, épandage des fumiers, fumiers de volaille, etc.
  • Équivalent en anglais : manure.

– Agriculture : fumier.

  • Équivalent en anglais : dung.
  • Équivalent en espagnol : estiércol.

– Agriculture > Amendement : purin.

  • Liquide provenant du rassemblement des urines des animaux d’élevage.

Fraction liquide qui s’écoule du fumier mis en tas, composée principalement des urines des animaux et plus ou moins diluée par les eaux pluviales.

Urine des herbivores domestiques, ayant subi la fermentation ammoniacale au sein du fumier.

Effluent, liquide et fermentiscible, du fumier.

  • Bien que les graminées soient les plantes qui tient le meilleur parti du purinage, un surpurinage entraîne la dégradation de la flore.

Le purin s’écoule du tas de fumier et doit être recueilli dans une fosse cimentée.

  • Équivalent en anglais : liquid manure.

– Zootechnie : purin.

  • Effluent, liquide et fermentescible, du fumier.
  • Équivalent en anglais : manure effluent.

– Zootechnie > Élevage du bétail : purin.

  • Partie liquide du fumier constituée par les urines et la décomposition des parties solides.
  • Équivalent en anglais : black liquid.

4. Fumure et amélioration du sol : fumier.

  • Excréments d’animaux, mélangés ou non à des litières et ayant atteint divers stades de décomposition (utilisés comme engrais).

5. Le fumier est une ressource intéressante pour l’agriculture, source d’azote, de phosphore et de matière organique pour fertiliser les cultures, mais son abus peut entraîner des dommages notables. Il peut ainsi polluer les eaux souterraines et de ruissellement, rejeter des gaz à effet de serre, conduire à un déséquilibre à long terme des nutriments et à l’accumulation de métaux lourds dans le sol. Ceci finit par réduire la productivité et endommager l’environnement.

S : 1. DAF – https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9F1866 (consulté le 29.01.2024). 2. AQUAPORT – https://www.aquaportail.com/dictionnaire/definition/384/fumier (consulté le 29.01.2024). 3. GDT – https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/fiche-gdt/fiche/17045865/purin, https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/fiche-gdt/fiche/26514727/fumier, https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/fiche-gdt/fiche/8425227/purin,  https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/fiche-gdt/fiche/8870698/fumier#en et https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/fiche-gdt/fiche/8881705/purin (consulté le 30.01.2024). 4. TERMIUM PLUS – https://www.btb.termiumplus.gc.ca/tpv2alpha/alpha-eng.html?lang=eng&i=1&srchtxt=estiércol&codom2nd_wet=1#resultrecs (consulté le 29.01.2024). 5. CORDIS – https://cordis.europa.eu/article/id/170022-boosting-rural-business-with-innovative-manurebased-products/fr (consulté le 30.01.2024).

SYN :
S :

RC : biocharbon, biofertilisant, biogaz, biomasse, bioraffinerie, combustible, combustion, compost, compostage, déboisement, digesteur anaérobie, digestion anaérobie, engrais organique, oxyde nitreux, pollution de l’air, purin, reboisement, tourbe.