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CT: La pollution de l’air en milieu urbain est générée par les transports, les industries et la production énergétique. Elle se manifeste par la présence de particules fines (les aérosols, et notamment de carbone) et de smog urbain (dont l’ozone troposphérique) bien visible.
La pollution atmosphérique s’aggrave presque partout dans le monde : les habitants de plus de 90 % des villes respirant un air pollué, toxique pour leur santé cardiovasculaire et respiratoire. En effet, entre 2010 et 2016, les concentrations des polluants de l’air se sont aggravées dans presque 70% des villes du monde entier, notamment dans les pays à revenu faible et intermédiaire (The 2018 report of the Lancet Countdown on health and climate change: shaping the health of nations for centuries to come, 28/11/2018)
Résultat : la pollution atmosphérique cause en moyenne chaque année la mort prématurée de 7 millions de personnes dans le monde dont 600 000 en Europe et 48 000 en France.
Enfin, alors qu’une population de plus de 1,7 milliard de personnes environ dépend encore du fumier, du bois, des résidus de récolte et du charbon pour satisfaire leurs besoins énergétiques de base, la pollution de l’air à l’intérieur des habitations serait responsable de plus de 1,6 million de décès par an selon les estimations. Cette pollution affecte particulièrement les femmes et les enfants, qui passent davantage de temps au foyer.
Un fléau trop souvent passé sous silence.
S: Notre-planete.info – https://urlz.fr/8o8N (consulté le 5.12.2018)
N: 1. – pollution (nf): XIIe siècle. Emprunté du latin pollutio, « souillure, profanation », lui-même dérivé de polluere, « salir en mouillant, souiller ».
- Action, fait de souiller le milieu naturel avec des polluants ou des déchets ; par méton., état de dégradation et de perturbation de l’environnement, souvent nocif à l’homme et aux autres êtres vivants.
– de (prép): IXe siècle. Du latin classique de, préposition qui marquait la séparation, l’éloignement, l’union, l’association, la partition, la conséquence, l’origine, et qui a servi, dès la période classique, dans la langue familière, à renforcer les formes d’ablatif, puis a concurrencé, en bas latin, le génitif partitif et de possession.
– l’ (artdéf): LE, LA article défini (pl. Les ; le e ou le a s’élide devant une voyelle ou un h muet, sauf devant les adjectifs numéraux un, onze, onzième et quelques noms comme ululement, yacht, etc., où il est fait mention de cette particularité). IXe siècle. Issu de l’accusatif du pronom démonstratif latin ille, illa.
– air (nm): XIIe siècle. Du latin aer, aeris.
- Phys. Chim. Mélange gazeux constituant l’atmosphère terrestre.
2. Contaminants présents dans l’atmosphère, tels que poussière, gaz, émanations, fumée, brouillard, odeur ou vapeurs, en des quantités et avec des caractéristiques et une durée telles qu’ils mettent en danger la vie humaine, animale et végétale et les biens.
3. Les phénomènes naturels (éruptions volcaniques, incendies de forêts…) mais surtout les activités humaines (industrie transports, agriculture, chauffage résidentiel…) sont à l’origine d’émissions de polluants, sous forme de gaz ou de particules, dans l’atmosphère.
4. Il existe deux catégories de polluants atmosphériques :
- les polluants primaires, émis directement : monoxyde d’azote, dioxyde de soufre, monoxyde de carbone, particules (ou poussières), métaux lourds, composés organiques volatils, hydrocarbures aromatiques polycycliques…
- les polluants secondaires issus de transformations physico-chimiques entre polluants de l’air sous l’effet de conditions météorologiques particulières : ozone, dioxyde d’azote, particules)…
Le suivi de la pollution de l’air s’appuie sur la mesure et l’analyse des concentrations de ces différents polluants et de leurs variations dans le temps et l’espace.
5. La pollution de l’air peut avoir divers effets à court et à long terme sur la santé. La pollution de l’air en milieu urbain accroît le risque de maladies respiratoires aiguës (pneumonie, par exemple) et chroniques (cancer du poumon, par exemple) ainsi que de maladies cardio-vasculaires.
6. La pollution atmosphérique a aussi des conséquences néfastes sur l’environnement à court, moyen et long termes. Ces effets concernent :
- les bâtis : les polluants atmosphériques détériorent les matériaux des façades (pierre, ciment, verre…) par des salissures et des actions corrosives ;
- les cultures : l’ozone en trop grande quantité peut entraîner des baisses de rendement de 5 à 20 % selon les cultures ;
- les écosystèmes : ils sont impactés par l’acidification de l’air et l’eutrophisation. En effet, certains polluants, lessivés par la pluie, contaminent les sols et l’eau, perturbant l’équilibre chimique des végétaux. D’autres, en excès, peuvent conduire à une modification de la répartition des espèces et à une érosion de la biodiversité.
7. Interrelation culturelle : Nous pouvons mentionner le film WALL•E (2008) créé par Andrew Stanton.
S: 1. DAF – https://urlz.fr/8o9c ; https://urlz.fr/8o9e ; https://urlz.fr/8o9m ; https://urlz.fr/8o9l (consulté le 5.12.2018); DictionnaireLarousse – https://urlz.fr/8o9k (consulté le 5.12.2018). 2. TERMIUM PLUS – https://urlz.fr/8o8S (consulté le 5.12.2018). 3 et 4. GouvFR – https://urlz.fr/8o8X (consulté le 5.12.2018). 5. OMS – https://urlz.fr/8o94 (consulté le 5.12.2018). 6. GouvFR – https://urlz.fr/8o8X (consulté le 5.12.2018). 7. ALLOCINE – https://urlz.fr/8o9z (consulté le 5.12.2018).
SYN: pollution atmosphérique, pollution de l’atmosphère.
S: TERMIUM PLUS – https://urlz.fr/8o8S (consulté le 5.12.2018)
RC: acide nitrique, biosphère, changement climatique, [couche d’ozone], dioxyde d’azote, dioxyde de carbone, dioxyde de soufre, écologie, effet de serre, environnement, fumier, gaz à effet de serre, halogène, hydrocarbure, méthane, mésopause, monoxyde de carbone, oxyde d’azote, oxyde nitreux, ozone stratosphérique, ozone troposphérique, pluie acide, pollution, pollution des sols, réchauffement planétaire, station de distribution d’hydrogène, station de recharge, stratosphère.