boisement
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CG : nm

CT : Certaines zones sont sensibles aux inondations et aux pollutions. Un boisement permet de réduire les apports d’eau en amont de ces zones.
Infiltrer les ruissellements venant de l’amont :
Le boisement est le mode d’occupation du sol qui a la capacité d’infiltration la plus forte en comparaison d’un sol cultivé ou d’une prairie. La capacité d’infiltration d’un boisement en sol de limon est de l’ordre de 200 mm/h voire plus.
Éviter la production de ruissellement en zone sensible :
Sur des bassins versants de taille réduite où les problèmes sont récurrents dans un hameau ou une bétoire, le boisement limite la formation du ruissellement.

S : http://www.seine-maritime.chambagri.fr/iso_album/17_fiche_boisement_a4.pdf (consulté le 1.07.2014)

N : 1. XVIIIe siècle, au sens de « bois qui recouvre un mur ». Dérivé de boiser. SYLVIC. Création d’un jeune peuplement forestier sur un terrain antérieurement nu.
2. Action de boiser, de planter (une région) en bois, en forêts; résultat de cette action.
3. Selon certains dict. (cf. Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., etc.) « boisage » serait aussi employé en ce sens.
4. Dans les domaines de l’Agriculture, la Sylviculture et la Foresterie, création d’une forêt en plantant ou en ensemençant un terrain qui n’a pas été, du moins depuis longtemps, couvert de peuplements forestiers. Quasi-synonymes : afforestation, reboisement.
5. Du point de vue foncier, il est utile de distinguer les opérations de « restauration » ou « reconstitution forestière », qui se développent sur le domaine forestier existant, et ne modifient pas, par conséquent, dans les statistiques, la superficie forestière, d’une part, et les opérations d’« extension forestière », d’autre part, qui concernent les reboisements réalisés hors des forêts existantes et augmentent la superficie forestière de la région.
6. Les termes reboiser, reboisement, reboiseur sont recommandés pour se référer au concept de « garnir ou regarnir de forêts des terrains qui l’étaient antérieurement ou non ». Mais les termes boiser, boisement, etc., peuvent être tolérés de façon synonyme. Il est plus important par contre de s’en tenir fidèlement au langage des forestiers pour n’appliquer ces termes de reboiser, reboisement, etc., qu’exclusivement à la « création de forêts pérennes » ou, même de « rideaux-abris » forestiers permanents, et non pas, par exemple à la création (c’est-à-dire à la plantation) d’ensembles arborescents moins complexes, ou de durée plus aléatoire, tels que : – parcs ou jardins ; – alignements ; – brise-vent, etc.

S : 1. DAF (consulté le 1.07.2014). 2 et 3. CNRTL (consulté le 1.07.2014). 4 à 6. GDT (consulté le 1.07.2014).

SYN :
S :

RC : biome, déforestation, reboisement.