CG : nm
CT : Le gaz de schiste est un gaz naturel caractérisé par une localisation géologique particulière. Piégé dans des couches rocheuses étendues et présentes sur tous les continents, il représente un enjeu majeur pour le renouvellement des réserves mondiales de gaz.
Un gaz naturel abondant. Piégé dans des couches rocheuses étendues et présentes sur tous les continents, le gaz de schiste représente un enjeu majeur à l’échelle mondiale.
S : http://www.total.com/fr/energies-savoir-faire/petrole-gaz/exploration-production/secteurs-strategiques/gnc/gaz-schiste-1?%FFbw=kludge1%FF (consulté le 1.03.2015)
N : gaz (nm) : XVIIe siècle, gas. Mot créé par le médecin et chimiste flamand Van Helmont, d’après le latin chaos, « chaos originel », pour désigner une substance subtile dégagée par certains corps.
Mélange combustible existant à l’état naturel, ou obtenu par la distillation de la houille, et utilisé à des fins domestiques ou industrielles.Gaz naturel, que l’on trouve dans les gisements souterrains.
de (prép.) : IXe siècle. Du latin classique de, préposition qui marquait la séparation, l’éloignement, l’union, l’association, la partition, la conséquence, l’origine, et qui a servi, dès la période classique, dans la langue familière, à renforcer les formes d’ablatif, puis a concurrencé, en bas latin, le génitif partitif et de possession.
schiste (nm) : 1555 pierre schiste (B. Aneau, Tresor de Evonime, p. 153 ds Gdf. Compl.); 1742 schiste (A. J. Argenville, Hist. nat., p. 445). Empr. au latin schistos (lapis), propr. « pierre fendue », empr. au gr. σχιστός « fendu; qu’on peut fendre », dér. de σχίζω « fendre; séparer en fendant ».
2. Gaz naturel (provenant) de gisements composés en majeure partie d’argile litée et, en moindre quantité, d’autres roches à grain fin.
3. Un schiste est une roche qui a pour particularité d’avoir un aspect feuilleté, et de se débiter en plaques fines ou «feuillet rocheux». On dit qu’elle présente une schistosité. Il peut s’agir d’une roche sédimentaire argileuse, ou bien d’une roche métamorphique. Quand celle-ci est uniquement sédimentaire, les géologues canadiens préfèrent utiliser le terme «shale».
4. Du strict point de vue pétrographique, le terme anglais «schist» se traduit sans problème par «schiste» (la roche métamorphique) et le terme anglais «shale» (la roche sédimentaire argileuse qui est porteuse de ressources gazières) pourrait se rendre par «schiste argileux». Il serait ensuite justifié de traduire «shale gas» par «gaz de schiste» (sans ajouter «argileux» ou «sédimentaire», puisque ce type de schiste est le seul à renfermer du gaz).
5. On distingue les schistes métamorphiques, non gazéifères, des schistes sédimentaires, à grains fins, poreux et gazéifères. Le gaz contenu dans les schistes sédimentaires provient de la dégradation des matières organiques enfouies dans le sous-sol depuis des millénaires.
Dans le milieu gazier, le gaz de schiste est un gaz naturel dit non classique ou non conventionnel en raison de la technique de sa captation qui demande l’injection sous pression d’eau (ou de certains gaz) et de produits chimiques dans les gisements pour fracturer la roche et libérer le produit.
6. Le terme gaz de shale est un calque de l’anglais shale gas. Il a été récemment proposé par des spécialistes qui utilisent le terme shale, plutôt que schiste, pour désigner la roche sédimentaire de laquelle peut être extrait le gaz naturel. Puisque schiste est également employé par plusieurs spécialistes québécois et européens en parlant de la roche gazéifère, l’emploi du terme gaz de shale, qui n’est pas implanté et encore moins généralisé, ainsi que de l’emprunt intégral shale gas est déconseillé en français.
S : 1. DAF (consulté le 1.03.2015) ; CNRTL – http://www.cnrtl.fr/etymologie/schiste (consulté le 1.03.2015). 2, 3 et 4. TERMIUM PLUS (consulté le 1.03.2015) ; FCB. 5 et 6. GDT (consulté le 1.03.2015).
VO : gaz de schistes
S : GDT (consulté le 1.03.2015)
SYN :
S :
RC : fracturation hydraulique, gaz naturel, pétrole, pétrole de schiste.