holographie
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CT : Les principes de l’holographie ont été découverts par Dennis Gabor vers 1947. Le futur prix Nobel de physique cherchait un moyen d’améliorer la résolution des microscopes électroniques afin d’observer des atomes formant des réseaux cristallins. En théorie, l’onde associée par de Broglie à un électron possédait une longueur d’onde suffisamment petite dans les microscopes de l’époque pour que la limite imposée par la diffraction à la résolution de ces derniers ne soit pas un obstacle.
Malheureusement, il existait une autre limite théorique découlant en pratique de ce qui tient le rôle d’une lentille dans un microscope électronique. Un effet d’aberration sphérique ruinait les efforts pour obtenir une image de bonne qualité si l’on voulait atteindre la résolution voulue.

S : FS – https://urlz.fr/8sfj (consulté le 14.12.2018)

N : 1. XXe siècle. Composé d‘holo- et de (photo)graphie.
Technique de photographie permettant, par l’interférence de deux faisceaux laser, de donner une image virtuelle en trois dimensions.
2. Physique > Formation et traitement des images :

  • Enregistrement et reproduction d’images tridimensionnelles, fondées sur l’interférence de deux rayons laser, et que l’on perçoit en relief.

3. Audiovisuel (techniques et équipement), Photographie, Dispositifs électroniques, Infographie :

  • Procédé photographique pour la production d’images à trois dimensions.

4. La théorie de l’holographie est due à D. Gabor, en 1948, et lui valut le prix Nobel de physique en 1971. Toutefois, il fallut attendre 1962 pour que E. Leith et J. Upatnieks disposant d’une source de lumière cohérente assez intense, le laser, puissent obtenir le premier hologramme.
5. Nous voyons un objet parce qu’il modifie, avant de la réémettre vers l’œil, la lumière qu’il reçoit. Cette modification porte, en général, sur les deux paramètres fondamentaux de l’onde lumineuse, son amplitude et sa phase. Plus précisément, les variations d’opacité d’un point à l’autre affectent l’amplitude de l’onde, tandis que les différences de position des divers points modifient la phase, en obligeant la lumière à effectuer des parcours plus ou moins longs.
Or, les récepteurs, capables d’enregistrer une image, ne sont sensibles qu’à l’intensité lumineuse, ce qui conserve les variations d’amplitude mais sacrifie celles de phase, et donc une partie de l’information qu’elles transportent. Le problème est alors de coder les modifications de phase sous forme de variations d’amplitude, de façon à pouvoir les enregistrer. La solution en est connue depuis longtemps et repose sur les propriétés des interférences lumineuses qu’on utilise pour enregistrer la totalité de l’information présente dans la lumière issue d’un objet.

S : 1. DAF – https://urlz.fr/8sfe (consulté le 14.12.2018). 2. GDT – https://urlz.fr/8sf5 (consulté le 14.12.2018). 3. TERMIUM PLUS – https://urlz.fr/8sf7 (consulté le 14.12.2018). 4 et 5. EU – https://urlz.fr/8sf0 (consulté le 14.12.2018).

SYN :
S :

RC : hologramme, impression 3D, imprimante 3D, informatique.