maison bioclimatique
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CT : La maison bioclimatique est de forme simple et compacte. En effet, plus la maison est compacte, plus la surface en contact avec l’extérieur est petite, plus les déperditions thermiques sont limitées, plus les consommations d’énergie sont faibles.
Durant la saison fraîche, la maison bioclimatique capte la chaleur solaire.
En hiver, sous nos latitudes, le soleil se lève au Sud-Est et se couche au Sud-Ouest. Il reste bas sur l’horizon, tout au long de la journée. Pour capter un maximum son rayonnement, les vitrages doivent être orientés au Sud.
Durant la saison chaude, la maison bioclimatique doit se protéger des surchauffes.
Sous nos latitudes, en été, le soleil se lève au Nord-Est et se couche au Nord-Ouest. Il est haut dans le ciel à midi. Pour éviter que le rayonnement solaire pénètre dans la maison, il va falloir camoufler les vitrages derrière des volets, des casquettes de toit calculées en conséquences, des pergolas végétales ou encore des brises soleil. Vous pouvez planter des arbres à feuilles caduques, qui ombrageront la façade Sud de la maison en été et laisseront passer les rayons du soleil en hiver.

S : http://www.polenergie.org/ressource/espace-ressource/eco-construction/constructionrenovation/larchitecture-bioclimatique/ (consulté le 22.10.2014)

N : 1. Domaines mentionnés dans la banque FranceTerme : ENVIRONNEMENT – BÂTIMENT. Terme recommandé officiellement par la Commission générale de terminologie et de néologie (France).
Voir aussi : bâtiment bioclimatique.
2. Derrière les surfaces vitrées qui captent la chaleur, la maison bioclimatique est pourvue de dalles ou de murs denses, constitués de matériaux à forte inertie thermique (béton, pierre, terre…).
Ils emmagasinent une grande quantité de chaleur le jour et la rediffusent la nuit ou en période froide. Ils permettent de lisser la température intérieure de la maison dans le temps, évitant les pics de chaleur en journée puis les chutes de température la nuit. C’est un avantage aussi bien pour les personnes qui vivent à l’intérieur de cette maison, que pour le système de chauffage qui fonctionne de façon constante et non par à coup.
3. L’isolation thermique est un élément indispensable au bon fonctionnement d’une maison bioclimatique. Elle empêche la chaleur de sortir de la maison.
On isolera en priorité la toiture, qui représente entre 30 et 40% des déperditions thermiques d’une maison, mais les murs, vitrages et planchers bas ne devront pas être négligés.
Il faudra porter une attention particulière aux ponts thermiques.
4. Architecture passive, maison solaire, bâtiment à énergie positive, haute qualité environnementale, haute performance énergétique … sont autant de noms pour parler de l’architecture bioclimatique.
5. Différences entre concepts proches (maison bioclimatique, maison basse consommation et maison passive) :

  • Une maison passive a besoin d’une conception bioclimatique pour donner aux habitants une sensation de confort.
  • Une maison bioclimatique n’est pas forcément passive, mais sa conception élaborée et adaptée à son environnement a pour but de procurer une sensation de confort à ses habitants.
  • Une maison bioclimatique constitue donc la base pour atteindre un bâtiment passif.
  • La maison bioclimatique essaye de se fondre au maximum dans son environnement. Elle tire parti des apports solaires gratuits en privilégiant de grandes surfaces vitrées au sud. Les matériaux naturels d’origine locale sont la règle. Ça peut donc être la paille pour l’isolation enduite avec la terre provenant du terrain ou une maison en bois massif dans une zone forestière. Elle peut aussi être en pierre récupérée d’une ancienne bâtisse. Les matériaux utilisés ne doivent pas être nocifs pour les habitants. La maison doit être « perspirante ». C’est à dire que l’humidité doit pouvoir traverser les parois afin de conserver un air intérieur sain. L’impact de tout le cycle de vie de la maison (du chantier à la démolition) se doit d’être minime sur l’environnement. La consommation d’énergie quotidienne est donc faible, sans être définie par une norme. Toutefois, aujourd’hui les maisons neuves doivent être construites selon la Réglementation Thermique 2012.
  • La maison basse consommation (BBC) est devenue la règle pour toute construction neuve aujourd’hui avec la RT2012. Les critères ne sont pas calculés de la même que dans la certification passive. Les critères sont : consommation d’énergie <50kWh/m²/an, obligation d'utiliser des énergies renouvelables, étanchéité à l'air de la construction. Cette norme est un standard Français.
  • La maison passive est définie selon un standard établi par l’institut de la maison passive (passiv’hauss en Allemagne). Seules 3 conditions doivent être remplies pour accéder à la certification: besoin en chauffage <15kWh/m²/an, consommation en énergie primaire <120kWh/m²/an et étanchéité à l'air maximale (test d'infiltrométrie n50 <0.6/h). Vous pouvez donc construire une maison passive en parpaing, en brique, en bois. L'isolation peut être de la laine de roche, de la laine de bois, de la ouate de cellulose. En effet, tous les matériaux sont permis, seuls les résultats thermiques comptent. Cette certification est la plus contraignante d'un point de vue consommation énergétique. Elle est reconnue dans toute l'Europe.

S : 1. FT – FranceTerme (consulté le 16.11.2014) ; GDT (consulté le 16.11.2014). 2 et 3. http://www.polenergie.org/ressource/espace-ressource/eco-construction/constructionrenovation/larchitecture-bioclimatique/ (consulté le 22.10.2014). 4. OBSERV’ER – http://www.energies-renouvelables.org/hqe.asp (consulté le 16.11.2014). 5. http://www.maison-passive-france.fr/2011/07/03/bioclimatique-ou-passive/ (consulté le 23.01.2016) ; http://maison-paille-passive44.over-blog.com/2014/01/diff%C3%A9rence-entre-maison-passive-et-maison-bioclimatique.html (consulté le 23.01.2016).

SYN :
S :

RC : écologie, environnement, isolation thermique.