CG : nm
CT : Les récifs artificiels sont souvent présentés comme une réponse possible à la diminution de la ressource biologique dans la bande côtière. Ils ont alors pour vocation d’augmenter la productivité du milieu, généralement pour soutenir les activités de pêche professionnelle ou récréative. Indépendamment ou en association avec cette première préoccupation, ils peuvent avoir pour objectif la protection et/ou la restauration de milieux riches sensibles ou dégradés.
S : IFREMER – https://archimer.ifremer.fr/doc/2008/rapport-6533.pdf (consulté le 6.01.2021)
N : – récif (nm) : XVIIe siècle, ressif. Emprunté, par l’intermédiaire de l’espagnol arrecife, de même sens, de l’arabe ar-rasif, « la digue, le quai », lui-même dérivé de rasafa, « paver ». Rocher ou chaîne de rochers à fleur d’eau, situés au voisinage des côtes.
– artificiel (adjm): ARTIFICIEL, ARTIFICIELLE, adjectif. XIVe siècle. Emprunté du latin artificialis, « fait avec art, fait selon l’art ». Qui est dû à la technique de l’homme, par opposition à ce qui a été créé et s’est développé naturellement.
2. Les récifs artificiels sont « des structures immergées volontairement dans le but de créer, protéger, restaurer un écosystème, pouvant induire chez les animaux des réponses d’attraction, de concentration, et de production dans certains cas, avec une augmentation de la biomasse et de la reproduction de certaines espèces ».
3. On distingue trois catégories de récifs :
– Les récifs de « production », véritables « maisons à poissons », créateurs de biodiversité et de biomasse. Ce sont de véritables « maisons à poissons », créateurs de biodiversité et de biomasse. Ces récifs visent un accroissement des ressources en vue d’une exploitation par la pêche.
– Les récifs de « protection » pour réduire les nuisances liées au chalutage illégal dans la bande côtière. L’objectif est d’implanter un ensemble de récifs qui soit suffisamment dissuasif pour détourner les chalutiers de ces zones littorales.
– Les récifs « récréatifs » : la plongée sous-marine est un loisir en progression constante qui a entraîné la naissance du concept de récifs « paysagers », intégrant une recherche de l’esthétisme pour un aspect plus ludique. Ce volet « récréatif » est sans doute amené à se développer, ce qui permettrait notamment de délester la fréquentation de certaines zones naturelles.
4. La plupart des récifs sont construits en béton armé (avantage de l’utilisation d’un matériau inerte, durable et modulable) dont les formes sont issues du BTP, ce qui fait aussi qu’on peut reprocher aux récifs actuellement utilisés leur manque d’esthétisme. L’utilisation de matériaux totalement inertes tels que les enrochements (blocs de carrière), les poteaux électriques en béton ou certaines structures métalliques comme les épaves de navires préalablement dépolluées (enlèvement des moteurs, réservoirs carburant et huile).
S : 1. DAF – https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9R0880, https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9A2706 (consulté le 8.01.2021). 2. CNDP – https://cpdp.debatpublic.fr/cpdp-eolien-en-mer/DOCS/DOSSIER_MO/SYNTHESE_RECIFS_ARTIFICIELS.PDF (consulté le 8.01.2021). 3 et 4. FS – https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/environnement-recifs-artificiels-secours-poissons-748/page/3/, https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/environnement-recifs-artificiels-secours-poissons-748/page/8/ (consulté le 8.01.2021).
SYN :
S :
RC : biome, environnement.
