CG : nm
CT : Deux raisons poussent les industriels, comme les particuliers et les chaufferies collectives, à se tourner vers la biomasse : d’une part, les énergies fossiles coûtent toujours plus cher et d’autre part, il faut réduire les émissions de CO2.
D’importantes installations ont déjà été réalisées : la plus grande chaufferie à la biomasse de France a été inaugurée en décembre 2009 à Cergy-Pontoise. Exploitée par Dalkia (filiale de Veolia Environnement et d’EDF), elle produit 22 % de l’énergie fournie par la compagnie du chauffage urbain de la ville. D’une puissance de 25 MW, elle peut chauffer plus de 4 000 logements en économisant 16 000 tonnes de CO2.
Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que la biomasse utilisée est constituée de 35 % de bois de recyclage (palettes), 25 % de plaquettes provenant de l’élagage urbain de l’ouest parisien, 20 % de plaquettes des forêts d’Ile de France et 20 % de criblat de compostage.
S : http://www.caebinternational.it/w/lang2/biomasse.html (consulté le 26.12.2014)
N : 1. XVIIIe siècle. Dérivé d‘élaguer (XIVe siècle, alaguer. Probablement emprunté de l’ancien nordique laga, « arranger, mettre en ordre », avec le préfixe a-, puis é-, à valeur intensive ; ébrancher jusqu’à une certaine hauteur ou éclaircir en coupant une partie des branches). Action d‘élaguer. L’élagage d’un arbre, d’une haie, d’un bosquet. Opérer un élagage, procéder à un élagage. Bois d’élagage. Par méton. Les branches qu’on a retranchées en élaguant. Se chauffer avec l’élagage.
2. Taille effectuée sur un végétal ligneux d’ornement ou forestier adulte, consistant à couper certaines branches malades, mal placées ou superflues. (Jardin, Vocabulaire typologique et technique, Ed; du patrimoine, Paris, 2000, p. 360.)
Famille dérivationnelle : élaguer
Domaine : Horticulture
Sous-domaine : Taille
Note technique : Cette taille sert à limiter le développement d’un végétal ou stimuler sa vigueur,préserver ou recréer sa forme. S’effectue généralement en hiver pendant le repos végétatif.
Relations :
Genre du terme : taille
Isonyme : cassement ; émondage ; éclatement
Équivalent anglais : pruning ; lopping ; trimming.
3. Chaque année, l’élagage des principales cultures arboricoles présentes en Italie (vigne, olivier, vergers) produit une quantité de résidus (sarments, etc.) variant de 1 à 3 t/ha selon les conditions.
Par voie de conséquence, si l’on tient compte de la totalité des surfaces couvertes par ces cultures en Italie, on peut estimer que la quantité des résidus d’élagage varie de 2 à 6 millions de tonnes/an.
Une utilisation alternative repose sur la valorisation du contenu énergétique présent dans les résidus d’élagage. Si l’on compare cette valeur avec l’énergie contenue dans le gazole, par exemple, on peut envisager un potentiel énergétique des résidus comparable à près de 1,3 milliard de litres de gazole, ce qui suffit pour chauffer 600 000 appartements.
Il est donc facile de se rendre compte de l’opportunité qui est donnée par l’utilisation des résidus d’élagage en tant que source d’énergie. Cette possibilité est encore plus concrète aujourd’hui, car le marché offre de plus en plus de systèmes de chauffage qui utilisent des résidus de bois pour produire de la chaleur ou, dans les systèmes centralisés de grande puissance, même de l’énergie électrique.
4. Le combustible provient d’origines très variées. De la forêt d’abord, avec le traitement des rémanents, du bois d’éclaircie ou d’élagage. Toutes les essences d’arbre peuvent convenir, feuillus ou résineux. Les peuplements non forestiers comme les parcs, les jardins, les bords de routes et les haies bocagères fournissent aussi du combustible. L’industrie du bois rejette des sous-produits à chaque transformation de ses matériaux. Sciure, écorce, copeaux et chutes de découpe sont valorisées dans les industries de trituration (pâte à papier, panneaux de particules) mais aussi dans les chaufferies. Les déchets d’emballage bois peuvent aussi être utilisés, à savoir les cagettes et palettes broyées. L’agriculture et le secteur agroalimentaire fournissent des matières organiques cultivées à cette fin (céréales) ou des résidus (balles de riz, coquilles de noix…) utilisés pour la production d’énergie.
5. L’élagage englobe différentes techniques : l’écimage, l’éclaircissage, l’émondage, le rabattage et le ravalement.
6. élagage des arbres : Les opérations diverses d’élagage ont reçu des noms spéciaux. L’étêtage (rabattage ou écimage) consiste à enlever une partie de la tête de l’arbre. Le rapprochement est le raccourcissement des branches de charpente. Le ravalement indique la suppression des branches presque au ras du tronc. L’éclaircissage comprend la suppression des branches inutiles. Enfin l’émondage consiste à enlever les pousses qui se développent sur le tronc à la suite de suppressions importantes. Ajoutons encore le démontage qui comprend le ravalement de toutes les branches au ras du tronc, et précède l’abattage de l’arbre.
S : 1. DAF. 2. TERMINALF – http://terminalf.scicog.fr/cfm/fich-1.php?IDChercher=12558&numtable=&NomBase=Rosiers.mdb (consulté le 26.12.2014). 3. http://www.caebinternational.it/w/lang2/biomasse.html (consulté le 26.12.2014). 4. http://www.caebinternational.it/w/lang2/biomasse.html (consulté le 26.12.2014). 5. GDT. 6. TERMIUMPLUS.
SYN :
S :
RC : biomasse, coupe rase, ébourgeonnage, émondage, [énergie de la biomasse], gaule, souche.