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CT : L’ouvrage hydraulique est la plus grande partie visible d’une installation hydraulique.
Le barrage en constitue une partie: il a pour but de retenir l’eau afin de maintenir un niveau minimum. Dans le cas des petites centrales hydrauliques, cette fonction est le plus souvent assurée par un ouvrage de retenue d’eau (barrage) sur le cours d’eau. L’installation de retenue doit être conçue de manière à pouvoir faire face sans dommage à des crues. Elle comporte en outre une prise d’eau assurant la dérivation du débit nécessaire pour faire fonctionner l’installation vers celle-ci. La prise d’eau est en général protégée contre les débris flottants par une grille.
Les installations à haute pression sont particulièrement vulnérables face aux petites particules en suspension dans l’eau. À une pression et une vitesse de débit très élevées, les turbines et les conduites peuvent même être endommagées par des grains de sable. Le dessableur a pour fonction d’éliminer le mieux possibles ces particules. Il s’agit d’un bassin dans lequel la vitesse de l’eau est suffisamment ralentie pour que les particules solides s’y déposent. Seule l’eau ainsi nettoyée vient ensuite alimentée la turbine. Les sédiments sont évacués périodiquement vers la rivière. Le canal d’amenée relie la prise d’eau resp. le dessableur avec le bassin de compensation. Selon la topographie et la rentabilité, il peut s’agir d’un canal ouvert ou fermé, ou encore d’une conduite. Il a plus ou moins la même fonction que le dessableur. Le débit est ralenti de manière à ce que les sédiments puissent se déposer. Le bassin de compensation sert aussi à accumuler l’eau, afin de garantir une alimentation en eau constante de la turbine en dépit des variations de niveau du cours d’eau. Une grille – le plus souvent une grille fine – se trouve également devant l’entrée de la conduite forcée, afin d’empêcher tout débris flottant de rentrer dans la turbine. Selon l’emplacement et le type d’installation, il est possible de renoncer au canal d’amenée au bassin de compensation ou encore au dessableur.
S : http://www.bfe.admin.ch/kleinwasserkraft/03879/03880/index.html?lang=fr (consulté le 21.06.2014)
N : 1. Non recueilli par les dictionnaires de langue générale, ce terme est un dérivé du substantif sableur (ouvrier qui fait les moules en sable dans une fonderie ; ouvrier qui travaille à la sableuse), 1757 de sabler (couvrir de sable) et du verbe dessabler,1765 « sortir du sable », de des- (du latin classique dis-, élément de composition utilisé comme préfixe pour exprimer l’idée de cessation ou de privation, pour former le contraire d’un verbe ou d’un substantif) et sable.
2. L’eau déviée dans le canal par la prise peut transporter des quantités importantes de matière en suspension (boues) et des sédiments (sable, gravier) qui doivent être éliminés, sans quoi, ils combleront le canal et endommageront rapidement les vannes et la turbine.
Le dessableur est un bassin plus large que le canal, qui permet de ralentir l’écoulement et ainsi laisser les particules solides s’y déposer.
En général, une grille fine est disposée en fin de dessableur pour filtrer les dernières particules.
Il doit être nétoyé régulièrement, une vanne doit être prévue en conséquence.
S : 1. LPR p. 709 et p. 2286 ; FCB. 2. http://www.riaed.net/?Petites-centrales-hydroelectriques,917 (consulté le 21.06.2014).
SYN :
S :
RC : barrage (2), déversoir, énergie hydraulique.