ionosphère
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CG : nf

CT : L’ionosphère et la magnétosphère sont connectées par le biais des lignes de force magnétiques. Celles-ci sont des conducteurs d’électricité presque parfaits. Par conséquent, l’énergie électromagnétique disponible dans la magnétosphère est transportée dans l’ionosphère via des courants électriques qui suivent les lignes de champ géomagnétique, appelés courants de Birkeland.
Les aurores polaires sont la manifestation la plus spectaculaire de ce transfert d’énergie, dont les mécanismes physiques restent relativement méconnus.
À environ 50 km au-dessus de la surface de la Terre, les électrons et les ions commencent à jouer un rôle important dans le comportement de la haute atmosphère dans une région appelée l’ionosphère. Il est important de noter qu’à l’altitude où la densité électronique est la plus élevée (106 électrons / cm³ à 250 km), environ une particule d’air sur 1 000 est ionisée.
Malgré le faible rapport de densité entre les particules chargées et neutres, l’ionosphère dicte ses propres conditions en initiant un champ électrique qui lie ensemble des particules chargées de signes opposés. Le champ magnétique terrestre agit également sur les particules chargées de l’ionosphère et, par conséquent, leur comportement aéronomique diffère fortement de celui des particules neutres.

S :  Aéron – https://www.aeronomie.be/fr/encyclopedie/ionosphere-couche-atmospherique-superieure-quoi-sagit-il (consulté le 23.01.2021)

N : 1. XXe siècle. Composé, sur le modèle de l’anglais ionosphere, à l’aide d’ion (XIXe siècle ; emprunté, par l’intermédiaire de l’anglais ion, du grec ion, participe présent neutre de ienai, « aller », parce que les ions se portent vers l’anode ou la cathode) et d’atmosphère (XVIIe siècle ; composé à l’aide du grec atmos, « vapeur (humide) », et sphaira, « sphère (céleste) »).
ASTRONOMIE. GÉOPHYSIQUE. Région de la haute atmosphère, entre soixante et six cents kilomètres d’altitude, où le degré d’ionisation est très élevé. L’ionosphère est composée de plusieurs couches partiellement ionisées.
2. Science de l’atmosphère > Aéronomie et Science de l’atmosphère > Météorologie : Partie de l’atmosphère comprise entre 70 et 500 km environ, dans laquelle les ions et les électrons libres existent en quantités suffisantes pour réfléchir les ondes électromagnétiques.
Partie supérieure de l’atmosphère terrestre ionisée par le rayonnement solaire, les rayons cosmiques et les impacts de micrométéorites.
Région de la haute atmosphère comprise entre les altitudes de 60 et 900 km, caractérisée par une grande intensité d’ionisation.
Partie supérieure de l’atmosphère, contenant en grand nombre des charges électriques libres (ions).
On distingue les couches : – 0 vers 60 km – E vers 120 km – F1 et F2 vers 180 et 200 km.
3. Astronomie et Astrophysique : Zone de la haute atmosphère de la Terre, ou de certaines planètes, caractérisée par la présence de particules chargées (électrons et ions) formées principalement par photo-ionisation sous l’effet du rayonnement solaire.
L’ionosphère terrestre s’étend de 50 km environ à quelques centaines de kilomètres d’altitude.
Pour définir les limites de l’ionosphère on admet que la densité électronique y est suffisante pour modifier de façon appréciable la propagation des ondes radioélectriques dans certaines gammes de fréquences.
4. Historiquement, l’ionosphère a donc été divisée en couches distinctes, la première à avoir été détectée étant la région E (couche de Kennelly-Heaviside). Par ordre alphabétique, on a ensuite la couche F située au-dessus de la couche E. La couche F se subdivise généralement en deux couches, la couche F1 située vers 170 km et la couche F2 située au-delà de 250 km. La couche D, située entre 60 et 90 km échappe au sondage vertical (méthode des échos). Pour la détecter, on emploie des sondages obliques utilisant des fréquences plus petites (grandes longueurs d’onde).
5. Les quatre principales couches atmosphériques, quand la subdivision de l’atmosphère se fait à partir de la température, sont la troposphère, la stratosphère, la mésosphère et la thermosphère. La thermosphère comprend l’ionosphère (la partie inférieure) et l’exosphère (la partie supérieure).
6. ionosphère : terme normalisé par l’ISO.

S : 1. DAF – https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9I1999, https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9I1992, https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9A2983 (consulté le 23.01.2021), Wiktionnaire – https://fr.wiktionary.org/wiki/sph%C3%A8re#fr. (consulté le 23.01.2021). 2 et 3. GDT – http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=17028127 ; http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=17028128 (consulté le 23.01.2021). 4 et 5. TERMIUM PLUS – https://www.btb.termiumplus.gc.ca/tpv2alpha/alpha-eng.html?lang=eng&i=1&srchtxt=ionosphere&codom2nd_wet=1#resultrecs (consulté le 23.01.2021).

SYN :
S :

RCbiosphèrecouche d’ozonedioxyde d’azotedioxyde de carboneécologieenvironnementmésopause, mésosphère, monoxyde de carboneoxyde d’azoteoxyde nitreuxozone stratosphériqueozone troposphériquestratosphère.